Cameroun : Pots-de-vin, trafic et abus, les mauvaises pratiques persistent à l'hôpital central de Yaoundé
La pratique des pots-de-vin contre soins parfois gratuits persiste à l'hôpital central de Yaoundé la capitale Camerounaise comme constaté sur place par Koaci.
À l'hôpital Central de Yaoundé, des agents de santé vendent à des familles aux abois des poches de sang à 40 ou 60 000 FCFA 8 ou 9 fois le prix officiel.
Les médias ont souvent dénoncé le trafic de sang contaminé au VIH/SIDA dans cette formation sanitaire.
"Ce sang contaminé est occasionnellement transfusé à des malades, dont des bébés", affirme un infirmier de l'hôpital central.
Outre le trafic de poche de sang, le détournement des patients est aussi une pratique courante dans cette formation sanitaire, présentée comme un hôpital de premier plan.
"Ici à l'hôpital central, il y a un médecin généraliste que je connais très bien qui envoie presque tous ses malades vers sa clinique privée située non loin du centre-ville où les examens sont plus chers", déclare sous anonymat un infirmier rencontré mardi.
Pour la mise à disposition de l'ambulance, c'est également au plus offrant, fait savoir notre interlocuteur.
Le ministre de la Santé publique, le Dr Manaouda Malachie, a engagé une croisade contre les facturations des soins réputés gratuits et le détournement des malades vers les cliniques privées.
Les efforts du gendarme de la santé publique se heurtent à la quête de gain extrême des médecins véreux.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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