Liberia-USA : Le « Général Dragon Master » de la guerre civile arrêté et inculpé aux USA
Un civil portant une arme (ph)
Un ancien chef rebelle au Liberia, Laye Sekou Camara, connu sous le nom de Général Dragon Master, a été arrêté et inculpé par les autorités fédérales de Pennsylvanie aux Etats Unis d’Amérique (USA) sur la base d’une plainte pénale et une mise en accusation pour utilisation d'un document d'immigration obtenu par fraude.
Laye Sekou Camara, 43 ans, aurait servi comme un chef rebelle et utilisé des enfants soldats pour un groupe qui a combattu dans la guerre civile qui a commencé au Libéria en 1999, selon les autorités fédérales.
Le libérien est accusé d'avoir utilisé un document d'immigration obtenu frauduleusement, selon une plainte pénale déposée auprès du tribunal de district américain du district de Pennsylvanie. Lors de sa demande de visa de non-immigrant en 2011, Camara aurait affirmé qu'il n'a « jamais été membre ou impliqué dans une unité paramilitaire, une unité d'autodéfense, un groupe rebelle, un groupe de guérilla ou une organisation d'insurgés ».
Cependant, selon la déposition d'un enquêteur du Département de la sécurité intérieure inclue dans la plainte, Camara était un membre dirigeant du groupe rebelle Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD), qui a été accusé d'avoir commis des atrocités, notamment massacre de civils, pendant la guerre de 1999-2003 au Libéria.
Pour les accusations relèves, un communiqué du gouvernement américain a révélé que Camara a faussement soutenu, entre autres, qu'il :
1) n'était pas membre d'une tribu ;
2) n'a jamais servi ou été membre d'un groupe rebelle ou d'une organisation d'insurgés ; et
3) n'a jamais commis, ordonné, incité, assisté ou autrement participé à des assassinats politiques ou à d'autres actes de violence. La demande de Camara a été approuvée et il a reçu un visa de non-immigrant qu'il a utilisé pour entrer aux États-Unis.
La demande de Camara a été approuvée et il a reçu un visa d'immigrant qu'il a utilisé pour entrer aux États-Unis. Lors de son entrée et de son admission aux États-Unis en vertu de son visa d'immigrant, Camara a eu droit et a reçu une carte verte, attestant de sa résidence permanente autorisée aux États-Unis.
Au regard de ces accusations, le procureur américain a déclaré « Nous ne permettrons pas que les Etats-Unis soient un refuge pour ceux qui tentent de se dérober de leur passé ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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