La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), conformément à sa mission régalienne de répression des infractions en matière informatiques et celles facilitées par les Technologies de l’Information et de la Communication, à interpellé un homme, auteur d'une série de fake news ou fausses informations qui avait défrayée la chronique sur les réseaux sociaux.

En effet, cet individu âgé de 43 ans est l’auteur d’une série de fausses informations relayées sur les réseaux sociaux et notamment sur un profil Facebook dénommée « Adama Siemdé» crée à cette fin. 

La première publication datant du 19 Avril avait comme contenu le message suivant : « Environ 14 militaires burkinabè perdent la vie en s’attaquant à un camp de VDP. Les corps enterrés précipitamment aux encablures de la sortie de Ouahigouya nuitamment dans la clandestinité… Au sein de l’Armée, lesdits militaires seraient déclarés portés disparus ... Dans le milieu des VDP, la consigne est claire, l’assassinat lâche de Yéro ne se reproduira plus.».

 La seconde fausse information est stipulée comme suit : « L’attaque de Namissiguima ce matin était pour prendre par surprise des VDP et policiers en rencontre. Les VDP sont formels de la trahison des bidasses. Les gars sont arrivés à 09h précises pour le début de la rencontre. Ils n’ont trouvé personne et ont emporté un engin de la police et criblé le véhicule d’un garagiste. La rencontre a eu lieu après 10h ».

 Son dernieressage diffusé avait comme libellé : « Appel à la mobilisation des FDS pour destituer DAMIBA…Fait à Ouaga le 17 avril 2022 par des représentants de FDS dans les garnisons ». 

Interpellé puis soumis à une audition dans les locaux de la BCLCC, l'individu à reconnu être l’auteur desdites publications. 

Cependant, il dit avoir voulu partager des informations avec ses amis sur le réseau social Facebook sans pour autant avoir vérifier préalablement la source et la crédibilité de ces informations.

 Il ajoute avoir publier ces informations dans le but d’informer les internautes sur la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso.

En somme, l'indelicat internaute a été conduit devant le Procureur du Faso pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

La BCLCC a dit rappelé aux internautes que toute publication d'informations sur les réseaux sociaux doit impérativement obéir à un code de bonne conduite des internautes et donc sa source doit être soigneusement vérifiée avant d'être partagée avec le grand public.

Ces types de publications qui concourent à créer la psychose au sein des populations ne sont pas favorables à la construction de la paix et de la solidarité face au phénomène de terrorisme qui endeuille le Burkina Faso, selon la police nationale. 

Boa, Ouagadougou