Liberia-Burkina Faso : Accord de prévention d'installation illégale d'immigrés burkinabé
Le ministre Varney Sirleaf du Liberia à droite et Mahamadou Zongo, l'ambassadeur du Burkina (ph)
Les gouvernements libérien et burkinabè ont trouvé un terrain d’entente sur le séjour de burkinabè qui ont immigré au Liberia et qui exploitent les terres des autochtones.
Le ministère libérien de l'Intérieur et l'ambassade du Burkina Faso au Liberia se sont accordés à l'amiable le 25 avril 2022 à Monrovia sur la question de l'occupation illégale présumée de ressortissants burkinabés, principalement dans la région forestière du comté de Grand Gedeh.
L’accord qui est conclu va permettre d’identifier tous les ressortissants burkinabé vivant dans la région forestière du Liberia pendant une période d'un mois. Le procédé vise à permettre au gouvernement libérien de faire le point sur les lieux de résidence et des activités des ressortissants burkinabé.
La décision est intervenue après que le ministre libérien de l'Intérieur, Varney Sirleaf, ait conclu un accord avec Mahamadou Zongo, l'ambassadeur du Burkina Faso accrédité au Libéria avec résidence en Côte d'Ivoire.
Pour le processus d’identification qui est décidé, le ministre Sirleaf a déclaré que si le Libéria respecte et soutient le protocole de la CEDEAO portant sur la libre circulation des citoyens dans la CEDEAO, il est important de noter que les personnes qui se déplacent soient identifiées au-delà de la période statutaire de leur séjour.
De son côté le ministre libérien des Mines et de l'Énergie, Gesler Murray, a noté que la présence des Burkinabés et d'autres migrants illégaux dans la région du Grand Gedeh pourrait un susciter un jour une marginalisation sociale et entraîner des actions xénophobes et des représailles susceptibles de déclencher un certain malaise social.
Afin de pourvoir mieux suivre les entrées dans le pays, le gouvernement libérien veut solliciter le Service de l'Immigration du Libéria (LIS) pour qu’il délivre des documents comme le permis de séjour aux migrants conformément aux réglementations libériennes et de la CEDEAO.
A l’origine de cette affaire, il a été constaté que la présence des burkinabè au Liberia depuis cinq ans est devenue un problème.
Les ressortissants burkinabé se sont installés dans des zones forestières le long de la frontière ivoiro-libérienne et s’adonnent à certaines activités comme la culture du cacao et la chasse mais ne détiennent aucun papier d’identification. Ils sont accusés d'activités agricoles illégales et d’occupation illégale de terres. Des burkinabè estime a environ à 5 000 étaient arrivés à Nimba au Liberia par la Côte d'Ivoire en tant que agriculteurs pour travailler avec les paysans locaux.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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Quand on a fait de l'orpaillage son métier, après on recherche de terre agricole. Peut être que je me trompe.
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