Le Sénégal a été lourdement sanctionné après les incidents du barrage contre l'Egypte.

La Fifa a décidé de sévir à la suite des incidents de la rencontre entre le Sénégal et l’Egypte, en barrage retour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

La Fifa a relevé plusieurs infractions liées à l’ordre et la sécurité de la rencontre : « non-application des règles de sécurité existantes et non-respect pour assurer le maintien de l’ordre public dans le stade, invasion du terrain de jeu, lancer d’objets, allumage de feux d’artifice, utilisation de pointeurs laser et utilisation d’objets pour transmettre un message qui n’est pas approprié pour un événement sportif (banderole offensante). »

Parmi ces problèmes, celui des (très) nombreux lasers qui avaient gêné Mohamed Salah et ses coéquipiers avait retenu l’attention. C’est ce qui explique que le Sénégal ait écopé d’une lourde amende, d’environ 175 000 francs suisses ainsi que d’un match à huis-clos qui devrait être purgé lors des éliminatoires de la prochaine CAN.

L’accusation de racisme de l’Égypte contre le Sénégal n’est pas confirmée, mais les accusations incluent l’autorisation d’une « bannière offensante » dans le stade.

Le panel disciplinaire de la FIFA a également jugé des dizaines de cas similaires de matches de qualification pour la Coupe du monde disputés depuis janvier et a infligé plusieurs autres amendes et fermetures de stades.

Le Nigeria a été puni d’une amende de 150 000 francs suisses (154 000 dollars) et de la fermeture d’un stade pour un match. Les fans ont envahi le terrain à Abuja et il y a eu d’autres incidents de désordre après que le Nigeria a été éliminé à domicile par le Ghana lors de leurs éliminatoires.

La FIFA a infligé des amendes de 125 000 francs suisses (128 000 dollars) au Congo et de 100 000 francs suisses (103 000 dollars) au Liban dans des affaires similaires lors de matchs contre le Maroc et la Syrie, respectivement. Les deux ont obtenu des fermetures de stade pour un match.