Togo : Jour du 62e anniversaire, sobriété et souhaits contrastés
Place de l’indépendance à Lomé (ph)
Le Togo célèbre ce mercredi le 62e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. A Lomé et dans des villes de l’intérieur du pays comme à Tabligbo, le chef-lieu de la préfecture de Yoto à 80 km au nord-est de la capitale, des rues sont pavoisées par des drapeaux.
Le point culminant de cet ’évènement est marqué à la place des fêtes de Lomé par un défilé militaire en sobriété en présence du Président Faure Gnassingbé et de plusieurs personnalités dont des présidents d’institutions de la République. La célébration officielle a été restreinte, seuls les officiels togolais et étrangers ont assisté au défilé.
Un plus tôt à la veille, le Président Faure Gnassingbé a procédé à la ranimation de la flamme de l’indépendance. Un geste historique pour rendre hommage aux pionniers et aux combattants qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté.
Si aucune annonce marquante n’a été faite encore pour l’heure par les autorités à l’occasion du 62e anniversaire du Togo, le gouvernement a souhaité dans un tweet une « bonne fête de l'indépendance à toutes les concitoyennes et tous les citoyens du Togo et de la diaspora ».
Des souhaits contrastés
Beaucoup de togolais ont suivi le défilé militaire en direct sur la télévision nationale. Sur les réseaux sociaux, les vœux de bon adversaire abondent avec la prière que le vivre-ensemble et l'harmonie entre les filles et les fils du Togo se renforcent et. D’autres ont émis le vœu que le devoir, non moins l'obligation, d'œuvrer ensemble prenne le dessus sur tout considération afin de perpétuer la sagesse des pères fondateurs du pays.
Au-delà de ces déclarations qui émanent des togolais, le président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio, a dans une réflexion, écrit que « dans l’état actuel des choses, il demeure en mon cœur difficile de souhaiter à mes compatriotes Togolais « Bonne fête de l’indépendance », contrairement à ce qui est largement répandu dans les usages ».
Nathaniel Olympio a expliqué que « la réalité est que les togolais, qui subissent au quotidien les effets pervers de l’indépendance conditionnée, ne se sentent pas libres et n’ont guère le cœur à faire la fête » et s’est demandé « à quand enfin une nation du Togo, souveraine, en laquelle ses filles et ses fils puissent se reconnaître inconditionnellement ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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