Centrafrique : Faux départ pour la cour pénale spéciale, chargée de juger trois membres du groupe 3R
C'est un faux départ pour la Cour pénale spéciale (CPS), composée de magistrats nationaux et internationaux chargés de juger les crimes de guerre.
La première audience qui devait avoir lieu mardi à Bangui, a été reporté au 25 avril en raison de l'absence des avocats de la défense.
La CPS devait juger à partir de ce mardi trois membres d'un des plus puissants groupes armés, les 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation).
Il s'agit notamment d'Issa Sallet Adoum, Ousman Yaouba et Tahir Mahamat pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés.
Les trois hommes sont accusés du massacre en mai 2019 de 46 civils dans des villages du nord-ouest du pays.
Dès l'ouverture du procès, Aimé-Pascal Delimo, président de la chambre d'assises de la CPS, a constaté "l'absence" des avocats de la défense. "Nous suspendons l'audience pour un renvoi le 25 avril", a-t-il déclaré.
"Ce faux départ montre que le fonctionnement de la CPS reste difficile malgré l'appui des bailleurs internationaux", a déclaré à l'AFP Enrica Picco, directrice du projet Afrique centrale du centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
Composée de juges centrafricains et internationaux, la Cour pénale spéciale (CPS) a été créée en 2015 avec le soutien de l'ONU.
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