Côte d'Ivoire : Renforcement de la prise en charge des femmes souffrant de pistules obstétricales et Mutilations génitales féminines
Selon le rapport du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), ce sont des millions de femmes dans des pays en développement qui sont affligées par la fistule obstétricale. Avec 50.000 à 100.000 femmes qui développent de nouvelles fistules obstétricales chaque année. En Côte d’Ivoire, le taux de prévalence des fistules obstétricales est de 2,6 %.
Une situation inquiétante que l'UNFP a choisie de combattre aux côtés de l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville. Et c'est tout le sens de la signature de l'accord bilatéral entre les deux structures qui s'est déroulée le mardi 11 avril 2022 à l’amphithéâtre de l’Hôpital Mère-Enfant.
Un accord qui vise à promouvoir l’accès à la santé de la reproduction, particulièrement la prise en charge des femmes souffrant de fistules obstétricales en Côte d’Ivoire, la formation de prestataires de santé en matière de réparation des fistules obstétricales, la prise en charge des cas complexes de Fistules obstétricales (FO) et la prise en charge des cas de mutilations génitales.
Les mutilations génitales féminines, à en croire Alain Akpadji, représentant pays de l’UNFPA, constituent un défi pour l’autonomisation des filles. Conscient qu'aucune solution n’est encore déployée pour la réparation des femmes et des filles mutilées, ce dernier a estimé nécessaire « d’intégrer la prise en charge de la fistules de façon routinière et d’assurer l’institutionnalisation de la réparation et la réinsertion sociale y compris les cas la prise en charge des cas complexes ».
Non sans manquer de réaffirmer la détermination de l’UNFPA à mobiliser ses ressources et des partenaires pour accélérer les efforts en matière de réduction de la mortalité maternelle, de réduction des besoins non satisfaits en planification familiale et de réduction des violences basées sur le genre et des pratiques néfastes.
« La signature de cette convention apparaît comme une véritable lueur d’espoir pour ces femmes. Désormais, elles sortiront de la honte et du déshonneur pour reprendre toute leur place au sein de la société et de leur famille », s'est dit, plein d'espoir, Daouda Kouyaté, directeur général adjoint de l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville.
Directrice médicale et scientifique de l'hôpital Mère-Enfant, Pr Sylvia da Silva-Anoma, se dit convaincue que cette collaboration avec l’UNFPA permettra d'élargir l’impact social de la prise en charge des femmes dans la détresse.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire