Côte d'Ivoire : Crise à la Chambre des Rois et Chefs Traditionnels, voici ce qui ferait courir les dissidents
Créée en 2014 par la volonté du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, la Chambre Nationale des Rois et Chefs Traditionnels (CNRCT) vit sa première crise ces derniers jours avec la naissance d’une dissidence.
Nous apprenons que, des Rois et Chefs Traditionnels ont décidé de se démarquer du président du Directoire, Sa Majesté Amon Tanoé.
Et pourtant, grâce à sa composition, ses attributions et son fonctionnement, la CNRCT est la seule Institution de la République de Côte d’Ivoire, représentant l’ensemble de la chefferie traditionnelle et agissant pour son compte.
Mais qu’est-ce qui fait courir les dissidents ? Selon les informations en notre possession et la plus avouable de leurs motivations aurait été une fois présentée par elles-mêmes, au siège de la CNRCT à Yamoussoukro, lors d’une rencontre.
« Les Présidents des Associations de Communautés veulent être les Représentants de la CNRCT dans les villes », explique-t-on.
Il leur aurait été répondu que ceux qui représentent la CNRCT dans les villes sont déjà connus : Ce sont les Chefs de village de ces villes. Traditionnellement, Abidjan appartient aux Atchan, Bouaké appartient aux Baoulé, Korhogo appartient aux Sénoufo, Gagnoa appartient aux Bété, Adzopé appartient aux Attié, Agboville appartient aux Abey, etc.
« Dans les villes, au plan traditionnel, les Présidents des Associations de Communautés sont les Collaborateurs des Chefs de village et non leurs Représentants. Seuls les Rois, Chefs de Cantons, Chefs de Provinces, Chefs de Tribus et Chefs de Villages sont Membres de la CNRCT, selon les textes en vigueur qui régissent l’Institution, notamment la loi N°2016-886 du 8 novembre 2016 portant Constitution de la République de Côte d’Ivoire et la loi organique N°2020-942 du 25 novembre 2020 portant composition, attributions et fonctionnement de la CNRCT », précise-t-on.
Nous apprenons que, c’est donc le refus d’accepter cette évidente réalité traditionnelle qui engendrerait souvent des tensions préjudiciables à la cohésion sociale dans les villes.
Pour s’être entendus redire les fondations de nos sociétés traditionnelles, les Présidents des Associations de Communautés urbaines ont décidé de poser des actes tendant, d’une part, à semer la confusion dans l’esprit des populations et d’autre part, à faire croire qu’ils pourraient se substituer à la CNRCT dont ils ne sont point membres, en répandant de fausses rumeurs sur le Directoire et en s’arrogeant la paternité d’une Institution créée par le chef de l’Etat.
L’organisation d’une Journée d’hommage au Président de la République est par conséquent le prétexte trouvé pour faire croire aux Autorités du Pays que le Directoire de la CNRCT est partie prenante à cette cérémonie, alors qu’elle n’a été informée de la tenue de cette cérémonie que par voie de presse, après des attaques mensongères à son encontre, souligne-t-on.
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
Ce sont toujours les bôyôrôdjans, les gens qui n'ont pas de village en côte d'ivoire qui se battent aveuglément pour se faire une place auprès des ivoiriens par la force , la barbarie et le désordre. Il y a 61 ethnies en côte d'ivoire. Les ivoiriens se connaissent bien. A bas donc les bôyôrôdjans ! Kiokiokiokio
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire