Nigeria-Togo : Escale de Goodluck au Togo avant le sommet de la CEDEAO, diplomatie du Togo sur les affaires sous régionales
Goodluck Jonathan et Faure Gnassingbé (ph)
L’ancien Président nigérian, Goodluck Jonathan, a effectué une escale le jeudi 24 mars dernier à Lomé au Togo avant de continuer sa route au Ghana pour le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali, la Guinée et le Burkina.
Sur la teneur de sa visite à Lomé, l’ancien Président nigérian qui est aussi le médiateur de la CEDEAO au Mali a précisé avoir effectué une brève escale à Lomé et passé un bon moment en visitant le Président togolais, Faure Gnassingbé.
Sur les échanges eus avec le Président Gnassingbé, l’ancien Président nigérian a publié avoir partagé avec son hôte togolais des pensées « sur les défis actuels de la sous-région ainsi que des perspectives et des opportunités de paix, de stabilité et de croissance ».
Il est à préciser qu’en ce qui concerne le sommet extraordinaire de la CEDEAO qui s’est tenu le vendredi 25 mars 2022 à Accra au Ghana, le Togo a été représenté par le ministre Conseiller spécial du Président de la République Togolaise, Simfeitcheou Pre.
Approche de la diplomatie togolaise sur les cas Mali, Guinée et Burkina
Sur le volet du Mali, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a dans une interview accordée à Jeune Afrique, plaidé pour qu’un accord soit enfin trouvé avec Bamako.
Le chef de la diplomatie a déclaré dans cette entrevue que le chef de la transition au Mali, le Colonel Assimi Goita, est ouvert au dialogue et a de ce fait émis le vœu qu’un un accord soit trouvé avec la CEDEAO sur un délai de transition raisonnable.
Comme une approche de solution à la situation au Mali, en Guinée et au Burkina, le chef de la diplomatie a soutenu qu’il ne faut pas uniformiser les délais de transition dans les trois pays ayant connu de coup d’Etat,
Pour son approche de solution, Dussey a avancé à titre personnel, qu’il faut faire du cas par cas car « les pays ne sont pas les mêmes, les peuples ne sont pas les mêmes ». Il a justifié que « les conditions dans lesquelles les gens sont arrivés au pouvoir ne sont pas les mêmes. La situation actuelle en Guinée n’a rien à voir avec celle du Mali et celle du Burkina Faso. Elle a été provoquée par un mandat de trop, pas par la guerre contre les groupes djihadistes ».
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire