Après la formation des femmes de Krofoinsou (ph KOACI) 

450 femmes du milieu rural de la région de Gbêkê, issues des localités de Botro, Krofoinssou, Diabo et Languibonou, ont bénéficié d'une formation en entrepreneuriat de la Fafed, partenaire technique de la fondation Koly Adjo, initiatrice de cette série d'activités. 

Après une première phase d’identification et de sensibilisation menée du 4 au 6 novembre 2021 par 4 accompagnateurs en deux équipes, permettant d’identifier plus de 850 femmes dans les 4 localités, 450 femmes ont été retenues en vue d'être formées dans ces quatres localités. La deuxième phase a consisté à une série de formations, démarrant avec l'étape de Botro et Krofoinsou qui a eu lieu du jeudi 17 au samedi 19 mars 2022. Ensuite, les localités de Diabo et Languibonou, accueilleront à leur tour du lundi 21 au mercredi 23 mars 2022, l'équipe de la fondation Koly Adjo en vue de former les femmes de ces deux localités.

« Cette fois-ci, il s'agit de la formation DZD/Africa 5.0, qui consiste à entreprendre sans apport initial. Commencer une activité qui peut permettre aux femmes de différents âges du milieu rural de se prendre en charge avec 0 fcfa. Il s'agit de montrer les techniques qu'il faut pour pouvoir avoir de l'argent sans quémander (...) Après cette formation, c'est d'avoir des femmes capables de réaliser des activités qui leur rapporteront de l'argent et leur permettront de prendre en charge leur famille, car tout est reposé sur la femme. Nous demandons aux femmes du milieu rural de prendre attache et d'adhérer à la fondation Koly Adjo qui lutte pour leur autonomisation. En y adhérant, elles auront beaucoup à gagner. », a fait savoir Kongoué Prudence Ouffoué, coordinatrice de la fondation Koly Adjo.

Pour madame Alice Akissi Atsé, présidente fondatrice de la fondation Koly Adjo, « l'objectif de cette tournée qui a mis le cap ce vendredi 18 mars 2022 au foyer de Krofoinsou, est d'inciter les femmes à mettre en œuvre des projets personnels. C'est essayer de les éveiller pour qu'elles puissent se prendre en charge ou être autonomes (...) Aujourd'hui, nous leur offrons une formation avec la Fafed. Je demande à toutes les femmes d'être courageuses et de ne pas être complexées, car il n'y a pas de métiers d'hommes ni de femmes. Tout est une question de volonté et de détermination... »

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com