Côte d'Ivoire : Abatta, le Chef du village annule une manifestation non autorisée organisée par la dissidence, des jeunes mécontents saccagent des biens privés
Les dégâts (ph KOACI)
La dissidence à la chefferie officielle d'Abatta, à sa tête Djomo Hyacinthe a décidé d'organiser le 4 mars 2022, un festival « dit international » dans le village pour dit-on égailler la jeunesse, or, selon nos informations, il voulait mettre en mal la réputation du chef légalement établit.
Cette cérémonie était placée sous le parrainage de Youssouf Doumbia, député maire de Bingerville et les organisateurs avaient invité quatre ministres de la république, notamment celui de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale.
Malheureusement, la fête n'aura pas lieu comme souhaité par Djomo Hyacinthe et sa bande, puisque le chef Abito a interdit la manifestation, vue que les organisateurs voulaient à travers cette activité remettre en cause son autorité. Il a fait injonction à son Secrétariat général afin que ce dernier prenne toutes les dispositions pour faire annuler cette manifestation que le doyen du village et lui-même n'ont pas autorisé.
Grâce aux courriers déposés auprès des différentes autorités administratives, la manifestation initiée par la dissidence a été purement et simplement annulée.
Malheureusement cette situation n'a pas été du goût des jeunes du village à la solde du chef de village usurpateur. À leur tête Djongon, ces jeunes fous de rage ont démoli des biens privés. Les dégâts seraient énormes comme rapporté à KOACI par un habitant du village.
Face à leurs agissements, les populations interpellent les autorités administratives, policières, militaires et judiciaires sur le cas d'Abatta et exigent leur protection, puisqu'ils ne sont pas à leur première tentative.
« Il est inconcevable qu'un chef, proposé par sa génération selon les us et coutumes du village, accepté par le Conseil des Sages, (le doyen du village qui est l'autorité morale à sa tête) et dont le choix a été entériné par l'administration par la remise de son arrêté préfectoral puisse subir le dictat des badauds et mercenaires sans foi ni loi, sans que la force publique à laquelle il est fait appel ne puisse intervenir », déplorent, les populations.
Nous apprenions également que les victimes qui sont allées se plaindre dans les brigades et commissariats pour destruction de biens privés ont été rabrouées, sous prétexte que le conflit villageois serait interne.
Aperçu de l'affiche évènement
« Nous faisons face à des situations récurrentes et inacceptables de non-assistance à personne en danger de la part de nos forces de l'ordre dont tous les citoyens sont en droit d'attendre assistance et protection en cas d'agression. Attend-on qu'il y ait mort d'homme avant d'agir ? Nous interpelons pour la énième fois toutes nos autorités afin qu'elle prenne leurs responsabilités pendant qu'il est encore temps », a confié un autre habitant à KOACI.
Selon les populations, le député maire de Bingerville serait le complice de la dissidente dirigée par Djomo, puisqu'il aurait affirmé en public que le chef ABITO a payé son arrêté chez le Préfet.
« Le premier magistrat de la commune de Bingerville dans laquelle fait partie le village d'Abatta, fils d'Abatta n'a jamais cherché à créer une assise afin de résoudre le problème. Pire, c'est son frère cadet Doumbia Mohamed et N'Gbadjro Aké Eugene dit blacky (l'homme de main du maire) qui convoient les mercenaires depuis un quartier de Bingerville nommé Gbagba à Abatta », a révélé, une autre source.
Malgré les dérives de la dissidence créée par M.Djomo, le chef du village d'Abatta l'Honorable ABITO Gaoua Abra Joseph tend une fois encore la main à ses frères et leur demande de donner une chance à la médiation du collectif des religieux du village pour la résolution de ce problème de chefferie qui empoisonne la vie des populations d'Abatta.
Wassimagnon
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du coup on passe de la fête a des dégâts partout vraiment parfois la chicote manque dans ce pays y'a trop de cons qui circulent librement sans chicote tchrrrrrrrrrr
On est passés à Abobo, au déguerpissement pacifique des férailleurs à des coups de feu sur les forces de l'ordre. A ce je sache, on ne t'a pas "vu", le mouton, crier au scandale. Petit abruti a l'indignation sélective.
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