Burkina Faso : Francis Kéré lauréat du prix Pritzker, la plus haute distinction de l'architecture
L'architecte burkinabé Francid Kéré, lauréat de plusieurs récompenses et concours, a reçu ce mardi à New York (USA), le prix Pritzker 2022, la plus haute distinction du monde de l'architecture, selon un communiqué officiel.
L'architecte Francis Kéré, originaire du Burkina Faso et basé à Berlin, a été primé pour son approche pionnière du design et son utilisation de matériaux et de modes de construction durables.
Apparaissant sur un écran zoom. L'air un peu surpris, il s'est réjoui de ce sacre inimaginable, alors que certains donnaient la star-architecte Sir David Adjaye favori pour ce prix.
« Je suis né au Burkina Faso, dans ce petit village où il n’y avait pas d’école. Et mon père voulait que j’apprenne à lire et à écrire très simplement parce qu’alors je pourrais alors lui traduire ou lui lire ses lettres. », a-t-il expliqué.
L'architecte, basé en Allemagne, travaille depuis quelques mois au Bénin, où il doit réaliser un nouveau bâtiment parlementaire inspiré de l’arbre à palabre.
Premier lauréat noir du prestigieux prix d’architecture Pritzker Francis Kéré avait déjà reçu de nombreuses distinctions dans son domaine, dont le prix Aga Khan et la médaille Thomas Jefferson.
« Francis Kéré est un pionnier de l’architecture – durable pour la terre et ses habitants – dans des terres d’extrême rareté », a déclaré le président du comité, Tom Pritzker, dans un communiqué.
« Il est à la fois architecte et serviteur, améliorant la vie et les expériences d’innombrables citoyens dans une région du monde parfois oubliée. Par des bâtiments qui font preuve de beauté, de modestie, d’audace et d’invention, et par l’intégrité de son architecture et de son geste. Kéré soutient avec grâce la mission de ce Prix. »
« Grâce à son engagement pour la justice sociale et à l'utilisation intelligente de matériaux locaux pour s'adapter et répondre au climat naturel, il travaille dans des pays marginalisés, où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l'architecture et les infrastructures sont absentes », ont expliqué les organisateurs du prix Pritzker dans un communiqué.
Boa, Ouagadougou
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j'espère que les panafricains con vont pas venir raconter du n'importe quoi , félicitation a toi quand on connaît les difficultés a être noter par ses paires expérimentés le panafricain con va venir raconter du n'importe quoi normal lui fou rien donc il a ce time bref félicitation a toi et continue ca c'est du panafricanisme fracasser les portes d'une institutions a la base occidental.
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