Cameroun : Ras-le-bol suscité par les coupures d'électricité, le gouvernement accuse les changements climatiques
René Emmanuel Sadi, ministre de la communication (Ph)
Dans un communiqué publié vendredi, René Emmanuel Sadi le ministre Camerounais de la communication, soutient que les coupures d'électricité au Cameroun sont liées aux changements climatiques.
Depuis quelques temps, plusieurs localités du pays connaissent des interruptions récurrentes dans la fourniture du service public d'énergie électrique, affectant le fonctionnement des ménages et des entreprises.
Lesdites interruptions ont pour principale cause, " la crise hydrologique consécutive aux changements climatiques qui affectent le monde entier et qui impactent au niveau national, la production de plusieurs barrages hydroélectriques à l'instar de ceux de Menve'ele sur le fleuve Ntem et de Ladgo sur le fleuve Benoué" soutient Emmanuel Sadi.
Depuis plus d'un mois, le Cameroun est aux prises avec des coupures d'électricité intempestives.
Eneo, entreprise en charge de la distribution de l'électricité publie régulièrement des programmes de coupures allant de 6, 12 à 18 heures par jour en fonction des villes et quartiers.
Toutes les petites entreprises sont affectées.
Une situation embarrassante pour les camerounais ce d'autant plus que la Can Total Energies Cameroun 2021 n'a pas été affectée par ces coupures.
Le gouvernement prévoit la fin du calvaire pour la fin du mois de mars avec le retour de la pluie qui va engendrer une meilleure hydrologie et qui augmentera la production des centrales hydroélectriques.
Au même moment, Yaoundé dit vouloir résorber le déficit de production d'électricité dans d'autres localités par la mise en service complète des centrales thermiques et solaires.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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Vraiment nos dirigeants en Afrique nous prennent pour les enfants. Toujours des excuses quand on a mal fait le travail pour satisfaire sa population. Moi j'aurais privilégié l'eau et l'électricité en lieu et place de la CAN. Le problème existe depuis des lustres. En 2002 j'étais à Douala et pendant 2 ans nous subissions les coupures de ces sources vitales. Nos plans de développement ne sont pas fondés sur l'essentiel des populations. A ce jour nous avons trouvé les excuses de Covid et de changement climatique. La vie chère ne trouve surtout pas de réponse dans nos agissements. Nos besoins de base viennent de chez les autres. Notre part de responsabilité se résume a la vaine politique. Le pouvoir rien que le pouvoir et la vie du peuple on y pensera plus tard. Dommage pour l'Afrique..
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