Côte d'Ivoire : Fin du dialogue politique, les participants s'engagent fermement à entreprendre, conjointement, des actions de promotion et de renforcement de la cohésion
Patrick Achi ce vendredi à Abidjan
La 5ᵉ phase du Dialogue politique initiée le 16 décembre 2021 par le gouvernement ivoirien avec les partis et groupements politiques ainsi que les organisations religieuses et la société civile a pris fin la semaine dernière.
Le présent rapport sanctionnant la fin des travaux a été rendu public ce jour à l'occasion d'une rencontre présidée par le Premier ministre.
Il s’articule autour de plusieurs points. Au titre des mesures d’apaisement de l’environnement politique, l'on retient entre autres, l’annulation de l’ordonnance n°2011-007 du 14 avril 2011 portant annulation d’actes réglementaires et individuels pris depuis le 04 décembre 2010, le retour accéléré des réfugiés et exilés des crises de 2010 à 2020 et leur réinsertion socio-économique, la nécessité de mettre fin aux entraves relativement au libre fonctionnement des partis politiques, le non-paiement des subventions de l’Etat (depuis 2 ans) aux partis et groupements politiques, l’octroi d’une subvention aux organisations de la société civile, le retour de messieurs Charles BLE GOUDE et Guillaume Kigbafori SORO, la mise en œuvre des libertés publiques, liberté de manifestation et accès aux médias d’Etat, le non-respect des procédures spéciales en matière de poursuites pénales dans le cadre des poursuites initiées contre le Président Laurent GBAGBO, prévues par le statut d’ancien Président de la République, l’élargissement de l’ordonnance du 6 août 2018 portant amnistie aux personnes qui en avaient été exclues, notamment l’ex-Président Laurent GBAGBO, Charles Blé GOUDE et les Militaires, le dégel des avoir, la libération des prisonniers politiques, civils et militaires des crises de 2010 et 2020, l’octroi du statut d’ancien Président de la République au Général Robert GUEI, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les personnalités politiques suite aux crises liées aux élections locales de 2018 et à l’élection présidentielle de 2020, la poursuite des discussions entre les Présidents Alassane OUATTARA, Henri Konan BEDIE et Laurent GBAGBO.
Au titre de la réconciliation nationale, il a été retenu, la mise en place d’un système de justice et de réparation pour les victimes des violences politiques, l’organisation des assises nationales pour la paix et la réconciliation, la réflexion sur le système judiciaire et la réconciliation nationale, voies et moyens de préserver la Justice des assauts politiciens, la définition de bases possibles d’un nouveau contrat social à même de garantir la paix sociale et politique pour le futur, la consolidation de l’environnement sécuritaire, la mise en place d’un projet de repentance pour l’ensemble de la classe politique.
Au titre du cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d'Ivoire. Il est retenu, la revue de la carte nationale d’identité (coût, absence de filiation apparente, délais…), la sécurisation des opérations électorales pour garantir leur sincérité (violences électorales, destruction d’urnes et intimidation des électeurs), la révision du code électoral, la recomposition de la CEI, l’équilibre du découpage électoral, le convoyage des électeurs, la suppléance des députés, la transhumance des élus ;
l’inscription automatique et le basculement des nouveaux majeurs sur la liste électorale, la limitation de l’âge des candidats à l’élection présidentielle ;
le parrainage et la définition des conditions de parrainage, l'application du mode de scrutin proportionnel (intégral ou partiel) afin de faire émerger différents courants d’opinion et accroitre le nombre d’élus femmes à l’Assemblée Nationale, l'adoption d’un mécanisme de financement a priori pour les candidats à l’élection présidentielle et de remboursement du financement des frais de campagne à ladite élection.
Plusieurs recommandations ont été arrêtées.
Au titre des mesures d'apaisement de l'environnement politique les parties recommandent, l'engagement des acteurs politiques à se départir de la violence comme mode d’accession au pouvoir, le retour à un paiement plus régulier de la subvention aux partis et groupements politiques, la transmission au Cabinet du Premier Ministre de la liste et des numéros des comptes des personnalités dont les comptes seraient encore gelés.
Au titre de la réconciliation nationale, elles préconisent, la mise en place d’un processus de réparation et d’indemnisation des victimes de la crise électorale de 2020, la poursuite du renforcement de la culture démocratique et du civisme au sein de la société ivoirienne, la vulgarisation des modes alternatifs de règlement des conflits en impliquant notamment les chefs coutumiers, les guides religieux et les organisations de la société civile.
Au titre du cadre juridique et institutionnel des élections en Côte d'Ivoire, il est recommandé, la prise en compte des réalités politiques nouvelles en vue du réaménagement de la CEI sans préjudice de l’équilibre de celle-ci, la conduite de réflexions par le Gouvernement sur le processus de découpage électoral, sur la base du relèvement du coefficient affecté au critère démographique et en maintenant les acquis, la révision annuelle de la liste électorale par la CEI conformément au code électoral, le réexamen du mécanisme de financement des candidats et du remboursement des frais de campagne à l’élection présidentielle, l’amélioration du système du parrainage citoyen à l’élection présidentielle, le renforcement de la sécurisation du processus électoral.
Enfin les parties ont recommandé, la mise en place d’un cadre de suivi des recommandations de la phase 5 du dialogue politique, sous l’autorité du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité dont la mission sera conduite sur la base du document de travail.
De façon générale, les participants s’engagent fermement à entreprendre, conjointement, des actions de promotion et de renforcement de la cohésion sociale et souhaitent que se tiennent périodiquement des rencontres de Haut Niveau.
Wassimagnon
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Le Pharaon et son clan, ont TOUJOURS eu un plan rusé-satanique, pour endormir l'opposition et le peuple.... et ensuite "les FRAPPER" á quelques mois des élections. Nous nous souvenons encore du slogan : " PDCI-2020" du RDR ...Quelque soit la grande influence et l'énorme mobilisation de l'opposition en 2025, celle-ci perdra les élections dans les urnes. Le "pharaon Pissan-ci" accepterait-il de vivre dans un son royaume avec le duo-ennemi Blé Goudé et Soro Guillaume ????>>.
Comment un Chef d'Etat qui a eu un PHD et travaillé aux USA, peut-il etre INCAPABLE pendant 11 ans de réconcilier son peuple ????>>> ....Si Gbagbo avait voulu agir comme le RDR et son Chef; Mr- Allassane DRAMANE Ouattara et le RDR ne seraient pas au pouvoir depuis 2010. DRAMANE doit ceder le volant du bus-Ivoire á Koudou Gbagbo Laurent qui sait faire des concessions, qui sait accepter des compromis dans la douleur.....
Toute cette classe politique, confrérie de sorciers va disparaitre au sens figuré comme au sens propre !!!
Disparaitre grâce au réveil de ton phénix je suppose !? Mdrrrr
Le RDR est TROP fort(un expert) dans la MANIPULATION. La CAN2023 est proche, il faut trouver des astuces pour endormir le peuple; " Ce qui est normal". Le RDR(deguisé en rhdp) , joue la meme comédie pour endormir l'opposition en entendant 2025. .... Le RDR réconcilie le peuple Ivoirien avec du goudron
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