Côte d'Ivoire : Enième appel des enseignants de l'ex-CNO pour le paiement des 17 mois de salaire amputé sur leur rappel, une situation qui perdure depuis 12 ans bientôt
Après une trêve observée, parce qu’ayant voulu donner le temps aux autorités concernées de régler définitivement leurs problèmes, revoilà encore une fois les ex-enseignants volontaires de l’ex-zone CNO qui donnent de la voix.
On se souvient que durant l’année 2021, ils n’ont eu de cesse d’interpeller les autorités ivoiriennes, à travers plusieurs médias, sur la situation d’injustice qui leur a été imposée depuis leur prise de fonction en 2010.
En effet, ces infortunés ex-enseignants volontaires à travers leur syndicat la CNELCI (Coordination Nationale des Enseignants Libres de Côte d’Ivoire) et par la voix de son président Mr. Issa DAO, continuent de revendiquer 17 mois de salaire amputé sur leur rappel.
Il faut se souvenir que ces vaillants enseignants ont sauvé l’école de 2002 à 2010 et au lieu qu’ils soient pris en compte en mars 2010 pour leur premier mandatement comme mentionné dans leurs dossier, ce n’est que la date du 1er septembre 2011 qui a été retenue contre toute attente.
Au nombre de 6.000, on sent petit à petit la grogne monter et la colère palpable de ces jeunes gens qui n’arrivent toujours pas à comprendre le mutisme observé par les autorités face à cette situation qui n’a que trop duré. Néanmoins, ces ex- enseignants volontaires continuent de croire et d’espérer en la dextérité, au sens de l’écoute et en la diligence du chef de l’Etat, seul à pouvoir ordonner et mettre fin à leur souffrance.
Car ils se souviennent que c’est en 2010 lors de son passage au stade de la paix de Bouaké qu’il avait pris plusieurs engagements afin de venir en aide à ces jeunes gens. Si une bonne partie de ces engagements a été tenue, force est de constater cependant qu’une injustice a été créé dans le processus de leur première prise de service, celui de s’être vus soustraire 17 mois sur leur rappel.
Autant dire qu’ils n’ont eu droit à presque rien, endettés qu’ils étaient déjà. C’est le lieu d’interpeller à nouveau l’Etat de Côte d’Ivoire afin de faire face à une telle situation qui perdure depuis 12 ans bientôt.
Donatien Kautcha, Abidjan
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