Côte d'Ivoire : Cherté de la vie, les consommateurs devront patienter encore pour que la situation se normalise, le Gouvernement annonce la mise en place d'un groupe de travail
Patrick Achi et les organisations des consommateurs
La fin de la cherté de la vie n'est pas pour aujourd'hui. Les consommateurs devront attendre encore quelque temps pour être situés si les prix des denrées de première nécessité qui ont flambés ces derniers temps vont baisser ou non.
C'est du moins ce que l'on retient des rencontres que le Premier ministre a eues à pas de courses, cet après-midi avec les organisations des consommateurs, les acteurs des marchés de vivriers et les transporteurs en présence des ministres, Souleymane Diarassouba du Commerce et Amadou Koné du Transport.
Souleymane Diarassouba, ministre du Commerce et de l'industrie a annoncé au terme de ces différentes rencontres qu’après avoir entendu les doléances et suggestions qui ont été faites, le Premier ministre a prévu mettre en place un groupe de travail qui va travailler sur tous les sujets par rapport aux mesures immédiates et aux mesures structurelles.
«Je peux dire au nom du Premier ministre, que nous avons eu des séances de travail très fructueux avec les responsables que nous avons rencontrés. Et le Premier ministre qui a entendu les doléances et les suggestions qui ont été faites, a prévu mettre un groupe de travail qui va travailler sur tous ces sujets par rapport aux mesures immédiates et aux mesures structurelles », a déclaré le ministre.
Souleymane Diarassouba a assuré qu'il y aura encore d'autres rencontres, et toutes ces mesures et propositions seront soumises au chef de l'Etat pour que des efforts soient faits à l'effet de soulager les populations ivoiriennes.
Dans son compte rendu, puisque les rencontres se sont tenues à hui clos, le ministre du Commerce et de l'industrie a indiqué que le Premier ministre a salué tous les dirigeants et responsables des consommateurs, des coopératives des vivriers et les faîtières des transports qui ont bien voulu répondre à son invitation, en tant que Président du Comité d'orientation de la lutte contre la vie chère.
«Tous les interlocuteurs ont vraiment salué la clairvoyance et le leadership du président de la République qui, dès son retour de mission s'est saisi d'une préoccupation qui était d'intérêt général pour l'ensemble des Ivoiriens, portant sur les hausse des produits, constatées durant le week-end dernier. Et sur ses instructions, le Premier ministre a bien voulu rencontrer tous les acteurs qui interviennent dans la chaîne de distribution et ceux qui représentent l'ensemble des consommateurs et les transporteurs », a-t-il ajouté.
Lors des échanges, tous les responsables ont évoqué les préoccupations qui leur sont propres, liées à leurs différentes corporations.
Souleymane Diarassouba a soutenu que pour ce qui concerne les consommateurs, ils ont fait des propositions afin que Gouvernement puisse réaménager son dispositif réglementaire en matière d'encadrement des prix, de réglementation des prix. Donc, c'est un point que nous allons étudier.
Ils ont fait également des propositions structurelles pour que l'offre en terme de production puisse augmenter. Selon, M. Diarassouba, le Premier ministre et les ministres concernés ont évoqué tous les programmes et les projets qui sont en cours, pour régler cette problématique.
Quand aux femmes du vivrier, elles ont eu la même démarche en évoquant les préoccupations qui leur sont propres et ont également fait des suggestions en partant des réformes et des besoins de financement de leurs fonds de commerce.
Elles ont souhaité que des solutions structurelles soient trouvées par rapport à la maîtrise de l'eau en amont, à l'effet que la culture vivrière ne soit plus pluviale et qu'on puisse avoir les produits de façon permanente sur tout le long de l'année. Et ont prodigué des conseils à l'ensemble des consommateurs, par rapport aux priorités qui doivent être accordées à la saisonnalité des produits.
«Il revient bien sûr à l'Etat, par rapport à l'évolution des habitudes de consommation des Ivoiriens de faire en sorte que les produits puissent être permanents. Il y a eu des plaidoyers, à l'effet que tous ces messages puissent passer dans tous les marchés, et que les dames du vivrier puissent accompagner les consommateurs, pour que dans les prochains mois qui sont des mois de contre- saison, la hausse des prix soit maîtrisée », a mentionné, le ministre du Commerce et de l'industrie.
Quant aux transporteurs, ils ont salué le chef de l'Etat pour les investissements massifs pour doter la Côte d'Ivoire d'infrastructures routières modernes, ce qui leur facilite le travail et ont émis des préoccupations par rapport à la poursuite de cette politique d'investissement. Selon Souleymane Diarassouba, ils ont pris un engagement d'accompagner l'Etat pour qu'on puisse contenir toute hausse du prix du transport sur le pouvoir d'achat des populations, compte tenu de la conjoncture internationale qui n'est jamais pas bonne et de l'évolution des cours du pétrole qui continuent de s'envoler.
«Mais tout ce qui doit être fait se fera dans le cadre d'une concertation entre l'Etat et le monde des transports », a-t-il conclu.
A l'ouverture de ces différentes rencontres, le Premier ministre a déclaré que le Gouvernement a également fait le constat de la cherté de la vie, naturellement, cette situation est due à un certain nombre de facteurs externes exogènes auxquels de nombreux pays de par le monde sont confrontés mais également un certain nombre de facteurs liés à la situation sous-région.
«On a assisté ici et là à des renchérissements des prix de certaines denrées qui ont donc suscité de votre de rencontrer le gouvernement afin d’échanger avec celui-ci sur les voies et moyens de trouver des solutions qui puissent permettre de juguler ce phénomène et alléger la peine des ménages », à déploré, Patrick Achi.
Wassimagnon
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En attendant que le gouvernement reflechisse à comment diminuer la taxe sur les produits, les Ivoiriens doivent continuer de souffrir. Ah ce gouvernement 20 ans est toujours sur les nuages
Pour les mêmes raisons "vie chère" en 2008, Gbagbo plutôt que de mener ce type de discussion avec les parties prenantes, il a plutôt préféré recevoir Jack Lang dans un maquis à la rue Princesse, pour dire que tout allait bien. Ce comportement désinvolte a eu pour conséquence des manifestations. Mais plutôt que des discussions, Koudou a servi au peuple la répression. Et pour mâter toute velléité de contestation, les FDS firent un mort parmi les plaignants. On oublie souvent le feuillage qui obstrue nos yeux pour s'attaquer à la brindille de balaie qui est logée chez le voisin. Hélas.
Névrosé et hypermnésique, caractéristiques typiques d'un ado mouton qui vit encore dans le passé. Quand on se compare à un pdt qu'on a qualifié soi même de "médiocre", c'est qu'on est soi même médiocre. La "médiocrité " ne peut pas être votre baromètre. Aussi simple que ça.
au moins ce gouvernement ne se precipite pas et fini le 1er jours par tirer a balle réélle et tuer 2 personne qui ne faisait que manifester avec des marmites. De plus quand on sait gouverner on fait pas n'importe quoi sinon ca donne comme resultat les dechets toxiques et des fesciste même pas malade dédommagés et les vrais malades seul sur le carreau tchrrrrrr
"Quand on a échoué, on quitte le pouvoir", disait la bouche tordue puante venue de sindou. Tampiri
Mdr, on parle de la vie chere en 2022 et on vient sortir que Koudou a tire sur la foule en 2008. C est assumer en partie son echec, mais c est pas grave mdr. Koudou et son pouvoir N zassa ou vous teniez le ministere de l agriculture n est plus au pouvoir depuis 11 ans. Reveillez vous, les braves dames vous ont montre la voie a suivre. Il faut supporter l Anader, l Anada et le CNRA et financer ces bonnes dames. Le changement climatique nous frappe de plein fouet et il s en ira pas de si tot. Il nous faut renforcer les capacites de la Sodefor et la Sodexam. Penser installer des marches de gros pas seulement a Bouake ou Ferke mais aussi a Duekoue ou Daloa. La pluviometrie doit etre maitrisee, nous aurons a faire face a cette vie chere tant qu une pression fiscale enorme sera mise sur les industriels pour repayer la dette colossale. Le seuil de 70% n est pas sense etre atteint. Voici nos voisins Ghaneens qui viennent juste de se voir attribuer une note B- par Fitch a cause du volume de leur dette. L envol des prix du petrole avec la guerre d Ukraine qui risque d etre longue et un retour de la covid, sans compter la situation au Mali et Burkina nous risquons de ne pas voir pour bientot la fin de la vie chere. Revenons aux choses basiques, la mecanisation de l Agriculture, le financement pour les agriculteurs meme si notre president a horreur des banques a capitaux largement public
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