Mali : Durée de la transition, Akufo-Addo avance 12 mois, après les 16 proposés par Alger
Akufo-Addo au sommet UE-UA à Bruxelles (ph)
Le Président ghanéen Nana Akufo-Addo, qui est aussi le Président en exercice de la CEDEAO, a proposé à titre personnel que la transition au Mali se fasse dans un délai de 12 mois. Auparavant, l’Algérie qui suit la questionne malienne de près a proposé une durée de 12 à 16 mois de transition.
Akufo-Addo a fait cette proposition lors d’une entrevue avec la chaine France 24 au sommet UE-UA à Bruxelles.
Dans son approche pour décanter la situation dans laquelle le Mali se retrouve face a la CEDEAO à propos de la durée de la transition, le Président ghanéen a fait savoir estime qu’ « une période de transition de 12 mois représenterait un cadre acceptable", tout en soulignant qu'il ne s'agit pas là de la position officielle de la CEDEAO ».
Proposition de l’Algérie
Soucieuse d’une sortie rapide de crise au Mali, la présidence algérienne avait plaidé le 06 janvier dernier a Alger, après avoir reçu une délégation malienne, pour un dialogue serein et réaliste avec la CEDEAO en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien.
Dans cette perspective, Alger a proposé une période de transition d’une durée ferme de 12 a 16 mois et a par conséquent « encouragé les dirigeants de la transition à l’adoption d’une attitude responsable et constructive ». L’Algérie a exprimé sa disponibilité à accompagner le Mali et la CEDEAO dans la voie « salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire qui sauvegarderait les intérêts supérieurs du peuple malien frère ».
La proposition de l’Algérie a trouvé un écho favorable auprès de l’Union Africaine qui a fait savoir que le délai proposé par Alger soit 16 mois de transition supplémentaires au est jugé « approprié et réalisable ».
Retour sur la cause des sanctions
Soulignons que la proposition faite par le Président Akufo-Addo semble être une réponse indirecte aux autorités militaires au Mali après que la CEDEAO ait rejeté le 09 janvier dernier leur chronogramme issu des conclusions des Assises nationales de la refondation pour une durée de 6 mois à 5 ans. Après avoir évoqué une transition de cinq ans, la junte a proposé le 08 janvier à la CEDEAO de limiter ce délai à quatre ans.
Partant de cette revue de son chronogramme, la CEDEAO a jugé « totalement inacceptable » la durée proposée par la junte et a de ce fait imposé des sanctions sur le Mali entre autres la fermeture des frontières avec le Mali au sein de l’espace CEDEAO, la suspension les échanges commerciaux autres que les produits de première nécessité et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Pour leur part, les autorités de transition au Mali avaient justifié l’incapacité d’organiser des élections présidentielle et législatives comme prévu à la fin de février, pour cause d’insécurité persistante dans le pays, en proie aux violences de toutes sortes, dont celles djihadistes.
Pour une décrispation
Avec les trois propositions réunies pour la durée de la transition, à savoir celles des autorités militaire à Bamako et des Présidents ghanéen et algérien, la balle est désormais dans le camp des acteurs impliqués dans la résolution de la crise malienne à aller vers un consensus qui aille dans l’intérêt du peuple en vue de sortir le Mali de l’isolement mais aussi de toute risque a compromettre la situation socio sécuritaire dans la sous-région.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
- Joindre la rédaction togolaise de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –
Infos à la une
16 mois de transition serait convenable...... Si non une transition de 6 mois pour rétablir l'ordre dans un pays POURRI par un pouvoir civil, est IMPOSSIBLE.... Il a fallu 2 coups d'Etat successifs de Jerry Rawlings au Ghana pour qu'il ait de l'ordre dans ce pays. Au Nigeria, les coups d'Etat étaient monnaie courante....... "Les coups d'Etat sont de fois POSITIFS"
Mais monsieur au moins ayez connaissance des dossiers avant de poster a tout va , cette transition a demander 18 mois qu'elle a eu , a la sortie elle demande 5 ans que feriez vous a la place des autorités de la cedeao etcccc vous qui dites 16 mois c'est convenable ? on vous écoute ....
Mr Akufo-Addo, ce ne sont pas les élections en tant que telles qui constituent la finalité et le problème N°1 du Mali. C'est le désordre laissé par des présidents "élus démocratiquement" qui pose problème. On sait que les impérialistes adorent des élections qui se déroulent dans le désordre en Afrique. C'est pour ensuite détruire les archives des élections frauduleuses (comme ça s'est passé en côte d'Ivoire en 2010). Comment des "civilisés" représentant l'ONU, peuvent ils détruire les archives d'une élection 1 ou 2 ans après. J. Rawlings a démocratisé le Ghana, au lieu d'étendre cette expérience aux autres pays d'Afrique, Mr Akufo-Addo préfère ramener son pays en arrière...c'est pas la peine !!
Les gens aiment parler des militaires qui ne seraient pas des pouvoirs démocratiques. Quelqu'un peut-il me donner des exemples de démocraties mises en place en Afrique par les pouvoirs civils ???? Dramane qui l'ouvre à chaque fois, quelle démocratie a-t-il instauré en CI ?? Chtrrrrrr !!
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire