Côte d'Ivoire : Noix de Cajou, des transformateurs locaux déplorent leur mise à l'écart dans les exportations d'amandes
Alors que la Côte d’Ivoire s’est hissée sur le podium après le Vietnam et l'Inde en 2021, des pays producteurs de la noix de Cajou, que des transformateurs locaux de noix de cajou de Côte d’Ivoire ont déploré ce lundi 14 février 2022 à Abidjan leur mise à l'écart dans les exportations d'amandes de cette graine.
« Sur 20 transformateurs ivoiriens seuls 4 sont en capacité d'opérer », dénonce le Groupement des Industriels du Cajou en Côte d'Ivoire (GIC-CI), dans un communiqué.
Selon les industriels locaux, « 80% des usines des (transformateurs) nationaux sont soit à l'arrêt ou au bord de la faillite, en raison d'un manque de financement étatique ».
« 17% de ce volume, soit 180.000 tonnes devraient être transformées », précise le CCA.
La campagne 2022 de production de noix de cajou en Côte d'Ivoire s'est ouverte vendredi dernier sous de bonnes perspectives, avec un objectif de plus d'un million de tonnes, en hausse sur un an, selon le CCA.
La Côte d’Ivoire veut tripler sa capacité de transformation de la noix de cajou en 2022.
Leader mondial de l’anacarde avec une production d’un million de tonnes en 2020, le pays ne transforme que 10 % sur place.
La Côte d’Ivoire, qui compte 250 000 producteurs regroupés dans une vingtaine de coopératives, vise à terme un taux de transformation de 50 % à l’horizon 2025 de sa production brute de cajou, appelée aussi « anacarde ».
La noix de cajou brute est exportée vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil qui abritent des industries de transformation avant de rejoindre les principaux pays consommateurs : l’Inde, les Etats-Unis, l’Union européenne, la Chine, les Émirats arabes unis et l’Australie.
Donatien Kautcha, Abidjan
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