Le Conseil d'administration de l'Ecole multinationale supérieure des Postes (EMSP) s'est tenu aujourd'hui à Abidjan. Malheureusement cette session de l’instance suprême chargée de délibérer sur les questions d'enjeux majeurs sur la vie de l'Ecole s'est déroulée en l'absence des représentants du Mali et du Burkina Faso en raison de la situation qui prévaut dans ces deux pays membres.

Statutairement, le Conseil d'administration de l'EMSP est composé des ministres en charge des Postes des différents Etats membres de l’école. Il s'agit du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du Mali, de la Mauritanie, du Togo et du Sénégal. Idéalement, ce sont les ministres en charge des Postes de ces huit pays membres qui étaient sensés être autour de la table pour débattre des principaux points à examiner à l'ordre du jour.

Cette session apparaissait véritablement comme un événement très important d'autant plus que cela faisait plus ou moins quelque temps, que le Conseil n'avait pas pu se réunir.

«Il se trouve que, certains pays du fait de la situation de fausse majeure, allusion faite au Mali et au Burkina Faso, n'ont pas pu répondre présents à cet important rendez-vous. Finalement, il y a en terme de participation, les autres pays », a précisé, Amadou Abdou Waziri, Directeur de la Formation de l'Ecole multinationale supérieures des Postes d'Abidjan.

L’un des enjeux majeurs du point de vue des thématiques qui ont été abordées a été en quelque sorte la définition du nouveau cap pour l'Ecole en terme d'orientation et d'adoption d'un plan stratégique sur la période 2022-2025.

Pour cette rentrée, l’Ecole est dans les standards habituels autour d'une trentaine d’apprenants ou auditeurs.

«C'est un peu ça les effectifs habituels de l’Ecole depuis pratiquement sa création, il y a de cela 52 ans, parce que c'est une école de formation à un métier spécifique. On ne forme pas à la pelle, nous ne sommes pas dans de la quantité plutôt dans de la formation de qualité », a ajouté, le Directeur des études.

Au cours de cette session, les administrateurs ont abordé la question relative à l'amorce d'un nouveau virage de l'Ecole pour faire corps aujourd'hui avec l'économie numérique qui est quelque chose de transverse à pratiquement tous les corps de métiers.

Derrière ces grandes articulations, l’agenda portant sur l'ouverture de nouvelles filières de formation centrées essentiellement sur le manegement et la gestion de l'Economie numérique a été débattu. Alors que d'autres écoles qui œuvrent dans le même domaine sont portées sur la formation d'ingénieurs sur le dur, l'EMSP entend faire le focus surtout sur tout ce qui est gestion et manegement mais des économies numériques.

«Les nouvelles filières, la finance numérique, la gestion des projets avec des outils numériques, au marketing digital, à la régulation du numérique. Autant de filières qui ont été prévues qui seront déroulées selon le format du système LMD avec un parcours allant de la Licence 1 jusqu'au master 2 avec une perspective d'aller vers une école doctorale », a mentionné, Amadou Abdou Waziri, Directeur de la Formation.

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Avec l'ouverture de nouvelles filières l’école accueillera entre 400 et 500 auditeurs, puisqu'il y aura quatre nouvelles filières en Licence1 et à partir du Master 1, il y aura quatre filières qui seront le pendant qui ont été ouvertes au niveau de la Licence de sorte qu'il y ai une passerelle pour les apprenants qui embrasseraient une nouvelle filière et la perspective leur est donnée pour qu’ils aient la volonté d'aller jusqu'au bout du parcours.

Wassimagnon