Côte d'Ivoire : Mutilations génitales féminines, plus de 36,7% de femmes âgées de 15 à 49 ans victimes du phénomène
La journée internationale de la tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines (MGF) a été célébrée le lundi 6 février 2022.
Avec pour thème cette année "accélérer les investissements pour mettre fin aux MGF".
Si l'agenda mondial mise sur l'éradication de ce phénomène d’ici à 2030 en Côte d'Ivoire ministères et organisations de jeunesse s'activent à la réalisation de cet objectif maître.
Un Meet Up fut organisé par le bureau Côte d’Ivoire de l’UNFPA le lundi 07 février 2022 avec les jeunes.
‘‘Les jeunes à la tête d’un monde sans MGF d’ici 2030’’.Tel est le thème qui a meublé cette rencontre qui s’est tenue au siège de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF).‘‘
Une activité dont le but essentiel est de contribuer à la lutte contre l’excision et à engager les jeunes à s’investir dans la lutte contre les MGF.
"Nos actions c'est de pouvoir amener tout le monde à prendre conscience de ce phénomène que représente les Mutilations génitales Féminines.Il faut que nous société civile soyons formés.Je lance un appel à tous les leaders religieux et à toutes les organisations à s'engager dans la lutte contre ce phénomène.", a lancé à l'endroit des participants en présence ainsi qu'aux acteurs sociaux,Madame Binaté Kady Cissé, présidente de la Fédération des Mouvements et Associations de Jeunesse et de l'Enfance de Côte d'Ivoire (FEMAJECI).
Plusieurs thèmes ont été abordés à ce meet-up.Entre autres," La contribution des jeunes intervenant sur la santé reproductive dans la lutte pour l’élimination des MGF’’ ; ‘‘l’engagement des associations de jeunesse dans la lutte contre les MGF’’ ; ‘‘l’engagement du ministère de la jeunesse dans l’élimination des MGF’’ . Mme Magnatié Sérifou.
Selon des estimations faites par le système des nations unies, au moins 200 millions de filles et de femmes ont subi des MGF dans 30 pays où cette pratique est concentrée.En Côte d’Ivoire ce sont 36,7% de femmes âgées de 15 à 49 ans qui ont été victimes de cette pratique dangereuse.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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