Des manifestants à Accra (ph)

Des centaines de ghanéens sont descendus dans les rues d’Accra ce jeudi 10 février pour manifester contre l'introduction de la taxe controversée sur les transactions électroniques (E-Levy) devant le parlement.

La manifestation surnommée « Yentua démo » et qui veut dire « Nous ne paierons pas » est organisée par la Coalition des Ghanéens Concernés (CGC), le principal parti de l’opposition, le Congrès National démocratique (NDC), et des groupes de la société civile.

Vêtus de rouge en majorité, les manifestants scandaient des pancartes sur lesquelles on peut lire entre autres « Le silence de Bawumia sur E-Levy très alarmant », « C’est est un bavard économique », « Nous n'allons pas accepter l'E-Levy sous n'importe quelle forme ».

Par le biais de cette démonstration de rue, les manifestants entendent exprimer leur mécontentement face aux tentatives du gouvernement ghanéens pour que le parlement approuve la controversée taxe de 1,75 % sur les transactions électroniques. Le gouvernement espère prélever plus de 6 milliards de Ghana cedis grâce aux frais qui seront prélevés sur les transferts d’argent mobile et d'autres transactions numériques dans le pays.

En s’adressant à la presse à Kwame Nkrumah Cercle avant la début de la manifestation, le Secrétaire général du NDC, Johnson Asiedu Nketia, a décrit l'E-levy comme un vol en plein jour et a promis que « Nous l'abolirons dans les 100 premiers jours de notre prise de pouvoir. Ce n'est pas de la fiscalité. C'est du vol en plein jour ».

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La manifestation va chuter au parlement, lieu où les organisateurs prévoient de présenter une pétition à l’Assemblée.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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