Tunisie : Kais Saied annonce la dissolution du Conseil de la magistrature, accusé de partialité
Tunisie : Kais Saied annonce la dissolution du Conseil de la magistrature, accusé de partialité
Le président tunisien Kais Saied (ph)-
Kais Saied (ph)-
Le président tunisien Kais Saied, a annoncé dimanche la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui supervise la justice, l’accusant de partialité et de servir des intérêts politiques.
"Le CSM (Conseil supérieur de la magistrature) appartient au passé à partir de ce moment », a déclaré dimanche 6 février le président de la Tunisie, Kaïs Saïed, dans une vidéo diffusée dans la nuit en présence de ses ministres.
Kaïs Saïed accuse le CSM de corruption et d’avoir ralenti des procédures, dont les enquêtes sur les assassinats de militants de gauche survenus en 2013, allusion faite à un dirigeant de gauche tué de trois balles devant son domicile le 6 février 2013.
Dimanche , plusieurs personnes se sont rassemblées hier dimanche devant le siège du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour commémorer l'assassinat de ce militant et celui de Mohamed Brahmi, tué dans des circonstances similaires le 25 juillet 2013.
Sous haute présence sécuritaire, les manifestants ont affiché des slogans hostiles au Conseil, l’accusant d’avoir contribué à la manipulation des affaires d’assassinats politiques.
Selon eux, le Président de la République a répondu aux aspirations du peuple en annonçant la fin de ce conseil dans un décret présidentiel.
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