Côte d'Ivoire : Depuis Treichville, Kima Emile invite les Ahoussa du Niger vivant à Abidjan à être des indicateurs pour la lutte contre le terrorisme
Emile Kima devant la communauté des Ahoussa du Niger vivant à Abidjan (Ph KOACI)
La communauté des Ahoussa du Niger était le week-end dernier au palais des sports de Treichville pour exprimer sa gratitude aux autorités ivoiriennes.
Cette cérémonie de reconnaissance faite suite à la promptitude avec laquelle les autorités ivoiriennes sont intervenues pour calmer les esprits lors des événements malheureux de l’année dernière où à la suite une vidéo véhiculée sur Internet datant de 2019 montrant des hommes du groupe djihadiste nigérian Boko Haram interpellés brutalement par l'armée nigériane, les populaires d'Abobo, de Yopougon, ainsi qu'à Anyama, Angré et Adjamé ont violenté la communauté nigérienne.
C’est pour exprimer leur profonde gratitude aux dirigeants ivoiriens que les Haoussa du Niger ont organisés un concert au palais des sports de Treichville.
Au cours de cette cérémonie, Emile Kima, qui représentait le Ministre de l'intégration africaine SEM Alcide Djédjé a délivré un message à la communauté Ahoussa.
L’envoyé du ministre a exhorté cette communauté à être des policiers dans leurs quartiers pour la lutte contre le djihadisme.
« Soyez des indicateurs dans vos quartiers, quand il y a quelqu’un qui n’est pas clair, il faut aller le signaler, vous aurez sauvé la vie de plusieurs personnes. Ce sont nos parents qui meurent comme des poulets, levez-vous comme un seul homme et puis nous allons nous battre contre les terroristes », a lâché Emile Kima.
Enfin, le représentant du ministre Alcide Djédjé a invité la communauté nigérienne vivant en Côte d’Ivoire à respecter la république et les lois du Pays. Pour lui, il est inconcevable pour des non-nationaux de vivre dans un Pays et d’aller contre les lois de ce Pays.
Jean Chrésus, Abidjan
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Encore Yako à mes frères ahoussa qui ont perdu un des leurs par la faute d'une cyberactiviste du rdr qui, je l'espère croupira très longtemps en taule. Traumatisés par cette haine du rdr de l'étranger, des mauritaniens ont même peint leur boutique aux couleurs de notre drapeau et acceptent de faire des crédits à leurs clients, une solidarité Mauritanie -CEDEAO pour formaliser leur intégration.
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