Le président du mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, nouvel homme du Burkina Faso, a décrété la création d’une commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la transition. 

La commission a pour principales attributions de proposer une méthodologie visant à déterminer un consensus solide au sein de la société, orienté vers l’action pour sauver la patrie, élaborer une proposition de charte de la transition indiquant les principes, organes, objectifs, orientations stratégiques et modalités concrètes de conduite de la transition et proposer un agenda assorti d’une durée de la transition. 

Cette commission devra ainsi aboutir aux résultats escomptés que sont l’amorce d’une dynamique de consensus autour des priorités existentielles de la nation et un projet de charte et d’agenda assorti d’une proposition de durée de la transition et des modalités de mise en œuvre. 

Pour la réalisation de sa mission, la commission devra recourir à de consultations des forces vives et faire un appel à contribution des citoyens qui assurent une dimension participative. 

Elle devra également recourir à l’histoire nationale et aux expériences d’ailleurs en privilégiant l’innovation et l’imagination créatrices pertinentes et aux méthodes d’élaboration rigoureuse et solide assurant un haut niveau d’excellence. 

Selon le décret, la mission de la commission est sous étendue par un esprit patriotique et un dévouement absolu à la nation. 

Par conséquent, les membres de la commission travaillent à titre bénévole et ne reçoivent aucune rétribution liée à leur participation aux travaux. 

La commission qui compte quinze membres dispose d’un délai de deux semaines à compter de la date de son installation pour livrer ses résultats. 

Quelques jours après la prise du pouvoir, consécutif à une mutinerie de soldats, le MPSR avait publié un acte fondamental. 

Boa, Ouagadougou