Mali : Choguel Maiga, le Mali tient « debout » pour la première fois sans appui extérieure
Le Premier ministre malien du gouvernement de transition, Choguel Maïga s'est exprimé lors d'une interview sur les relations tumultueuses entre son pays et les acteurs internationaux, notamment la France, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Frappé par de lourdes sanctions économiques de la CEDEAO, le Mali tient débout pour la première fois de son histoire sans appui extérieur, tels sont les mots de Choguel Maiga.
Lors d'une interview livrée mercredi , le chef du gouvernement de transition est revenu sur les relations entretenues par son pays avec les acteurs internationaux, notamment la France, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Il s'est étonné des sanctions économiques prises par la CEDEAO ,qui selon lui ne sont prévus dans un aucun texte, suite à la décision des autorités maliennes de prolonger la transition de cinq ans pour remettre le pays sur les rails et déboucher sur des élections.
" A l'issue de cette proposition qui a été soumise à la Cédéao, qui, n'était qu'une base de discussion, la Cédéao a
pris des sanctions qui violent l'ensemble de la réglementation et des protocoles qui lient la Cédéao et le Mali.
Par exemple, la fermeture des frontières n'est prévue dans aucun texte de la Cédéao. C'est purement arbitraire." a-t-il estimé.
La fermeture des frontières et un embargo contre le pays est interdit par la Convention des Nations unies (que le Mali a ratifié en 1980), sur les pays sans littoral, c'est totalement interdit.
Et de poursuivre : la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, dans les protocoles qui l'organisent, il est interdit qu'un autre État ou des États s'ingèrent dans la gestion de la banque centrale d'un Etat.
Donc, toutes ses règles ont été violées simplement parce que pour la Cédéao (et le Mali la soupçonne d'être sous influence extérieure), les règles ne comptent pas. La fin justifie les moyens, il faut déstabiliser ce gouvernement et le renverser. Vous savez, nous examinons, nous analysons et nous comparons.
Le chef du gouvernement, reconnaît que la situation économique est difficile, mais se félicite de ce que son pays pour la première fois dans son histoire tient débout depuis bientôt un an sans aucun appui extérieur.
En pleine brouille avec ses partenaires européens depuis l'affaire Wagner, le Mali compte renforcer son partenariat avec la Russie et la Turquie en matière de sécurité et entend renégocier des contrats ou accords avec son partenaire historique, la France.
Infos à la une
-On voit bien que la coopération économique et monétaire que souhaite la France avec ses anciennes colonies, n'a pas pour finalité d'aider ces pays à se développer mais de faire de cette coopération un moyen de pression sur les pays Africains. -La France est vexée par le fait qu'un pays de nègres ose expulser l'ambassadeur de la "GRANDE" France. C'est insupportable pour elle. Faut-il rappeler à la "GRANDE" qu'on respecte celui qui mérite respect. Respecter celui qui te prend pour "en bas de chaussures" est une idiotie. Le fait de les respecter quoi qu'ils nous fassent, les poussent à croire que l'Africain est bête et qu'il ne sait même pas qu'on le méprise. -Bravo aux Maliens qui montrent aux dirigeants français qu'il faut mettre à jour leur logiciel à l'égard des africains !! -A. Goita n'est pas Dramane qui a tête baissée chaque fois qu'il est en face de ses maîtres. Dramane a fait un coup d'état civil et constitutionnel en côte d'Ivoire, alors que A. Goita essaye de restaurer l'état au Mali qui ne fonctionnait plus normalement comme un état digne de ce nom.
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