Macron et Bazoum (ph)-

La ministre française des armées Florence Parly est attendue au Niger où elle doit rencontrer le ésident Mohamed Bazoum pour discuter de l' opération Barkhane.

 En froid avec Bamako , la France s'est repliée vers le voisin Nigérien pour selon elle , poursuivre le combat contre le terrorisme.

Question d'intérêt ou combat contre le Terrorisme ? Florence Parly, attendue mercredi et jeudi , doit discuter avec le président nigérien, Mohamed Bazoum, de "l'évolution" du dispositif militaire français au Sahel et les récentes évolutions politico-sécuritaires au Sahel.

Alors que la situation est de plus en plus crispée entre Bamako et la France et malgré l'expulsion de son ambassadeur, cette dernière ne compte pas se retirer.

Interrogé par des députés , le ministre des affaires étrangères Jean Yves Le Drian , dont les propos ont mis le feu aux poudres , a laissé entendre que le Mali ne faisait que s'isoler.

Depuis 2013, la France n'a eu de cesse de répéter qu'elle souhaitait combattre le terrorisme, permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale et enfin, protéger ses ressortissants mais le climat sécuritaire malgré toute la présence étrangère n'a fait que se détériorer.

Ancienne colonie française ,le Mali est au coeur du Sahel, région devenue un important enjeu économique.

 Le sous-sol malien contient de l'or notamment près de la frontière avec le Sénégal, où il est extrait dans des conditions parfois douteuses. 

Le pays est le troisième producteur africain du métal jaune exploité par des multinationales anglo-saxonnes, mais il dispose aussi de gisements de minerais de fer, de bauxite, de phosphates et de marbre.

Si la France a très peu d'intérêts économiques au Mali, elle en a au Niger , pays cousin riche en Uranium et nécessaire à Areva , entreprise française présente depuis quarante ans .