Burkina Faso : Le MPSR met fin aux fonctions du chef d'état major des armées, du directeur du renseignement et présente son acte fondamental
Cyprien Kaboré ce lundi à Ouaga
Le mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), qui a pris le pouvoir au Burkina Faso après avoir renversé le président Roch Marc Christian Kaboré a mis fin aux fonctions du chef d’état-major des armées le général Gilbert Ouedraogo et du directeur général de l’agence nationale du renseignement (ANR), le colonel Francois Ouedraogo.
La junte militaire a par ailleurs présenté son acte fondamental qui trace les grandes lignes de la gestion de l’état, en prenant en considération le caractère légitime et populaire des événements ayant conduit à la démission du président du Faso le 24 janvier,
Ainsi, l’acte fondamental garanti tous les droits prévus par la loi et qui ne remettent pas en cause le présent acte signé du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, assume désormais les fonctions de président du Faso, chef suprême des armées. Il est le garant de l’indépendance de la magistrature.
Le MPSR est dorénavant l’organe central de définition de la politique sécuritaire, économique, sociale, de développement et de restauration de l’intégrité territoriale.
Il assure la continuité de l’état en attendant la mise en place des organes de transition. Il assure la continuité et la gestion des affaires de l’état, de même en cas d’indisponibilité du gouvernement. Il fixe les grandes orientations de la politique de l’état, dispose du pouvoir réglementaire et peut prendre des ordonnances.
Selon l’acte fondamental lu par le lieutenant-colonel Cyprien Kaboré, le MPSR est composé d’un président, deux vices présidents, un coordinateur et de commissions.
En cas d’empêchement du président, ses pouvoirs sont exercés par le premier vice-président et le cas échéant par le deuxième vice-président.
Avant l’adoption d’une charte de la transition, les dispositions du président acte fondent le pouvoir du MPSR qui dès sa signature lève la suspension de la constitution qui s’applique à l’exception de ses dispositions incompatibles avec l’acte qui prend effet à compter du 24 janvier.
Boa, Ouagadougou
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