Greffiers dans un tribunal en Côte d'Ivoire

Jeudi nous vous rapportions qu'un syndicat de greffiers des tribunaux et Cour d'appel (UNAGCI) avait appelé à une grève de trois jours.

Le mouvement emmené par Flan Gnranka Raymond a émis une série d'injonctions à l'Etat.

Alors que les greffiers grévistes ont été remplacés, conformément à la loi, par des commissaires de justice dans les tribunaux et Cour d'Appel pour leur bon fonctionnement, au constat ce nouveau mouvement irrite le corps judiciaire.

Des magistrats contactés expliquent clairement ne plus vouloir être pris en otage par les greffiers des tribunaux et cour d'Appel. Côté officiel, on estime que les revendications, exprimées sous forme d'injonctions ("exige", ndlr) ne justifient pas la grève.

Les exigences de l'UNAGCI

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Si les greffiers des juridictions supérieures ne sont, eux, pas en grève, nous apprenons qu'au Cepici, 13 greffiers détachés sont entrés en grève sans mettre en place de service minimum. Résultat, fonctionnement impossible de l'institution.

Nous apprenons aussi qu'informé de la situation, le garde des sceaux entendrait prendre des mesures vigoureuses qui pourraient rappeler celles des révocations de greffiers, prises en 2009 par Laurent Gbagbo.

Décision de révocation en 2009

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Pour rappel, les greffiers jouissent d'un statut particulier depuis la constitution du 1er août 2000. C’est en 2015 que ce nouveau statut a été adopté et est en application. Depuis 2018, une loi permettant aux commissaires de les remplacer est entrée en vigueur.

Loi de 2018

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Vers une vague de révocation à venir dans les rangs des greffiers des tribunaux et Cour d'Appel ?

À suivre...

Amy Touré