Nana Akufo-Addo (ph)

Le Président ghanéen par ailleurs le Président en exercice de la CEDEAO, Nana Akufo-Addo, a exhorté ses homologues de la sous-région ouest-africains à adopter une position ferme contre le renversement des pouvoirs démocratiquement élus et à prendre des mesures préventives contre des velléités de coups d'État.

S’exprimant le vendredi 28 janvier 2022 à Accra à l’entame du sommet extraordinaire virtuel des Chefs d’Etats de la CEDEAO sur la crise politique au Burkina Faso, le Président Akufo-Addo a fait le constat que « la détérioration de la situation politique dans notre région devra être un grave sujet de préoccupation pour nous tous ».

Sur les impacts qu’un coup d’Etat peut avoir sur un pays et au-delà, Akufo-Addo a déclaré « cette situation entrave le développement économique et social dont la région a tant besoin ».

 Eu égard à l’évolution des situations dans l’espace CEDEAO, le Président ghanéen est parvenu à la conclusion qu'aucun pays n'est à l'abri de telles actions et que pour y remédier de plus tôt, des mesures doivent être prise pour étouffées ces velléités dans l'œuf. Il a souligné que la résurgence des coups d'Etat dans la sous-région est en violation directe des principes démocratiques et représente une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique de l'Ouest.

Comme cause de ce facteur de déstabilisation, le Président en exercice de la CDEAO a décelé que les événements qui se succèdent dans la sous-région sont un signal que tous n’adhèrent pas à la démocratie comme mode de gouvernance et a proposé comme solution que « nous devons travailler pour convaincre ces personnes que nous sommes tous plus en sécurité dans les démocraties ».

La sous-région qui est aux prises avec des attaques terroristes, l'insurrection et la pandémie de Covid-19, a connu trois coups d'État militaires au cours des 19 derniers mois, le dernier étant celui survenu au Burkina Faso le 24 janvier 2022 où des officiers de l'Armée ont renversé le Président Roch Marc Christian Kaboré.

Contre ce renversement de pouvoir au Burkina, la CEDEAO a condamné l’acte des putschistes et a demandé un retour à l’ordre constitutionnel.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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