Côte d'Ivoire : Conflit foncier à Abobo Baoulé, après une rencontre avec les collaborateurs de Bruno Koné, l'appel au calme
une délégation des villageois d'Abobo Baoulè ce jeudi au Plateau (Ph KOACI)
Une délégation de villageois de Abobo Baoulé conduite par Clotaire Yobou Nampé le 2e adjoint au Chef, ainsi que Madame Pulchérie Gbalet la présidente de l'Alternative Citoyenne ivoirienne ( ACI) ont eu une rencontre avec deux collaborateurs du ministre de la Construction du Logement et de l'Urbanisme M. Bruno Koné ce jeudi 27 janvier 2022 dans les locaux dudit ministère au Plateau notamment son conseiller spécial et technique.
Cette rencontre se situe dans le cadre du conflit foncier qui oppose les villages de Abobo Baoulé à celui de Bahouakoa dans la commune d'Abobo.
Au sortir de cette rencontre avec les collaborateurs du ministre Bruno Koné, le porte-parole de la délégation venue de Abobo baoulé, M. Clotaire Yobou a appelé les populations au calme et les a rassuré quant à la volonté du ministère de la Construction de régler ce litige foncier.
"Nous repartons un peu plus rassurés par les propos des collaborateurs du ministre. Ils disent qu'ils prennent le problème à bras le corps. Ils veulent bien regarder de quoi il est question afin de nous revenir le plutôt possible et trouver une solution à la situation ", a-t-il souligné.
Il a ensuite demandé à tous ceux qui achètent des terrains à Bahouakoa de s'abstenir au risque de perdre leur argent car ce sont des parcelles litigieuses.
Madame Pulchérie Gbalet, présidente de l'Alternative Citoyenne ivoirienne( ACI), pour sa part a invité le ministère à s'impliquer véritablement dans ce dossier afin de trouver une solution qui pourrait ramener la paix entre les parties en conflit. Elle a rappelé les trois principales préoccupations de cette délégation. Il s'agit notamment du retrait du guide déposé au ministère par le chef du village de Bahouakoa parce qu'il est conflictuel, l'annulation de tous les actes qui ont été pris depuis 2018 sur le lotissement et enfin l'arrêt de tous les travaux en cours sur les parcelles lotis puisse que l'affaire est encore pendante devant la Cour de Cassation.
Jean Chresus, Abidjan
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