Côte d'Ivoire : Le MFA appelle à l'implication personnelle de Ouattara dans les crises du Burkina Faso, de Guinée et du Mali
L'Afrique de l'Ouest fait l'objet ces dernières décennies d'une série de déstabilisations des présidents élus démocratiquement. Les Républiques de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso, certes où historiquement, voire culturellement les faibles sont chassés par des plus forts, sont une illustration parfaite de cette réalité.
Même si intervenant dans des contextes économiques ou sécuritaires où les failles des exécutifs ont un impact négatif direct, les changements du pouvoir s'opèrent par la grande muette, sans grande violence comme observé ces derniers temps, qui justifie ces actes antidémocratiques par des raisons protéiformes. Ces actes sont corroborés par des situations de déficit démocratique, de ségrégation sociale accrue et des revendications territoriales connues le plus souvent sous le pseudonyme de menace ''djihadiste''.
Ces déficits démocratiques sont de nature à mettre à mal la sécurité nationale, l'environnement social et économique des pays. Pis, les interpellations des institutions en charge du maintien de la paix, ainsi que celles ayant la prérogative du respect des droits de l'homme, notamment le conseil de sécurité des Nations unies, l'Union européenne, l'Union africaine et des Organisations sous-régionales, sont vaines, car leurs recommandations sont reprouvées par les auteurs de ces événements qui favorisent la recrudescence d'incertitudes.
Le fait le plus remarquable est l'utilisation abusive du peuple pour légitimer leur imposture et met celui-ci à contribution dans un populisme ''béant'', dit-on, pour créer les meilleures « conditions de démocratie » dans ces pays respectifs suscités.
Face à ces escalades de violence que connaissent les pays frères et voisins, dans une déclaration de presse, le Mouvement des forces d'avenir (MFA), condamne "fermement la prise du pouvoir par les armes et demande aux autorités militaires des pays suscités de mettre en place un gouvernement civil en vue d'organiser les élections présidentielles dans un délai de transition raisonnable n'excédant pas 12 mois".
Le MFA demande au Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara de s'impliquer personnellement à la résolution pacifique de ces crises militaires et d'utiliser tous les moyens légaux en matière de démocratie en vue de ramener le calme et la sérénité dans ces pays de la sous-région.
Wassimagnon
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire