Burkina Faso : Le chef de la junte appelle la communauté internationale à accompagner le pays
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a pris la tête du pouvoir après le renversement du président Roch Marc Christian kaboré, a lors de sa première sortie publique, appelé la communauté internationale à accompagner le Burkina Faso.
« En ces moments particulièrement difficiles pour notre pays, le Burkina Faso a plus que jamais besoin de ses partenaires. C’est pourquoi j’appelle la communauté internationale à accompagner notre pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement », a déclaré le lieutenant-colonel Damiba lors de son adresse à la nation diffusée à la télévision burkinabé.
« Je sais comprendre les doutes légitimes suscités par cette rupture dans la marche normale de l’État, mais je voudrais rassurer l’ensemble des amis du Burkina Faso que le pays continuera de respecter ses engagements internationaux, notamment en ce qui concerne le respect des Droits de
l’Homme », a-t-il assuré.
De même, a poursuivi le nouvel homme fort du Burkina Faso, le fonctionnement de la justice sera assuré dans le strict respect de son indépendance, avant d’affirmer que la prise du pouvoir par son mouvement « n’a aucunement pour but de rétablir un ordre quelconque, mais s’inspire de l’ensemble des exigences légitimes du peuple Burkinabè ».
«Notre ambition n’est autre que de fédérer l’ensemble des énergies de notre pays, pour jeter les bases d’un Burkina Faso nouveau, débarrassé des oripeaux d’une gestion politique aux antipodes des nouvelles aspirations de notre peuple. Notre agenda est unique et il est clair : la sauvegarde de notre peuple et la refondation de notre Nation», a-t-il expliqué.
Et de souligner que « les indicateurs de mesure de la réalisation de cet agenda demeureront le niveau de restauration de l’intégrité du territoire et la qualité des actions entreprises pour la refondation de notre nation».
Selon le lieutenant-colonel Damiba, « les fondements de notre Nation seront sauvegardés et les dossiers engagés sur le plan judiciaire seront souverainement conduits par les autorités ayant reçu compétence à cet effet ».
Il a alors expliqué que l’avènement du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) « a été imposé par le cours des évènements dans notre pays, fragilisé par tant d’évènements et assailli de toutes parts par des groupes armés radicaux. La gravité de l’heure a imposé à notre armée une attitude que lui impose son devoir ».
« Ainsi, les différentes composantes de notre armée nationale, dans une démarche consensuelle ont décidé d’indiquer la voie pour la restauration de l’intégrité de notre Burkina Faso et la sauvegarde des acquis de notre peuple chèrement acquis. J’ai pris conscience avec toutes les franges de notre armée, de l’ampleur des responsabilités qui sont miennes et de la profondeur des exigences de notre peuple, qui ne demande qu’à vivre et s’épanouir dans la quiétude », a-t-il expliqué.
Il a expliqué avoir entamé des concertations avec certaines composantes de la Nation y compris avec les personnalités du régime sortant afin de dégager les grandes lignes qui conduiront, à terme, vers des décisions consensuelles et inclusives pour la refondation et la restauration d’une paix durable.
Cependant, il a mis « en garde tous ceux qui ne seront guidés que par leurs intérêts égoïstes, que je serai intraitable face aux actes de trahison des
aspirations de notre peuple ».
Le président du MPSR a ensuite rappelé que si « les priorités sont nombreuses, il est clair que la priorité principale demeure la sécurité».
«Il nous faut en effet, réduire significativement les zones sous influence terroriste et les impacts de l’extrémisme violent en redonnant aux Forces de défense et de Sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, la volonté de combattre et d’aller encore plus à l’offensive avec des moyens adéquats», a-t-il conclu, non sans prononcer le célèbre « La patrie ou la mort nous vaincrons », cher au père de la révolution burkinabé, Thomas Sankara.
Boa, Ouagadougou
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ah bon déja la communauté intl mais ou sont les panafricains ridicule versés ici et là venez nous donnez votre avis sur la question lol
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Ne comptez pas sur une communauté internationale, dans la vie on ne compte sur personne. Si tu compte sur quelqu'un, ce quelqu'un ne compte pas sur toi. Ne sois pas bête. Compte sur Dieu.
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