Burkina Faso : Nouvelle apparition de la grippe aviaire dans plusieurs localités
Moussa Kaboré vendredi à Ouaga
Plusieurs cas de mortalité de volailles dans les élevages ont été constatées par les services techniques vétérinaires au Burkina Faso où le ministère en charge des Ressources animales a fait plusieurs prélèvements dont les résultats indiquent que ces mortalités sont dues à la grippe aviaire.
« En fin décembre 2021, nous avons constaté une forte mortalité de volailles sur des sites d’élevage de notre pays. Les analyses effectuées par le Laboratoire national d’élevage ont établi la présence du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène encore appelé virus de la grippe aviaire » à déclaré en conférence de presse le Ministre de l’Agriculture, des aménagements hydroagricoles, de la mécanisation, des ressources animales et halieutiques, Moussa Kaboré.
Selon lui, « Il s’agit de la souche hautement pathogène H5N1 de l’Influenza aviaire».
« Dans les sites où la présence de la maladie est confirmée par les services vétérinaires ou de la santé, il est procédé au recensement de la volaille, à l’abattage, à l’incinération et à l’enfouissement des volailles et d’autres oiseaux morts. Il s’ensuit une désinfection des locaux d’élevage concernés », a assuré M. Kaboré.
Le ministère en charge des Ressources animales a préparé un plan de riposte, qui permettra au Burkina, en plus des dispositions déjà prises, pour limiter la propagation de cette grippe qui est très contagieuse.
« Le plan de riposte prévoit la surveillance des sites de rassemblement des oiseaux sauvages et la capture d’oiseaux malades ou blessés à des fins de prélèvements biologiques pour des analyses de laboratoire », a expliqué le ministre.
Le virus de la grippe aviaire peut se transmettre exceptionnellement à l’homme, lors de contacts fréquents et intensifs avec des sécrétions respiratoires ou des déjections d’animaux infectés sans utiliser de mesures de protection (équipements de protection individuelle tels que masques, gants).
Chez l’homme, la grippe aviaire se manifeste par la fièvre, la toux, des douleurs musculaires, des infections oculaires et respiratoires. Ces signes sont surtout observés chez les personnes en promiscuité avec les volailles malades ou mortes.
Pour l’instant, il n’existe pas de remède contre la grippe aviaire. La seule solution dès l’apparition de la maladie est l’abattage des animaux infectés.
Le Gouvernement entend par ailleurs maintenir une veille permanente par la surveillance de la maladie dans les sites d’élevage, au sein de l’avifaune et les oiseaux migrateurs et chez l’homme.
« Les cas suspects ou confirmés de contagion humaine seront isolés et traités conformément au protocole établi. La lutte contre la grippe aviaire passe par l’adoption de bonnes pratiques par tous les acteurs », a souligné Moussa Kaboré.
Pour empêcher l’introduction de la maladie dans les sites d’élevage et sa propagation, il est recommandé aux producteurs d’éviter les contacts de la volaille entre différents élevages et avec d’autres animaux (chiens, porcs, chats, rongeurs, etc.), de rassembler et détruire les volailles mortes sous le contrôle des agents vétérinaires, de se garder de vendre de la volaille ou tout produit issu d’un élevage infecté.
Le ministre Kaboré a également invité la population à adopter les bonnes pratiques pour se protéger de la grippe aviaire, notamment le lavage des mains, le port des masques ; le port des gants avant de manipuler la volaille morte et éviter d’en consommer et garder ses distances avec les enclos contaminés.
Boa, Ouagadougou
Infos à la une
Et pourquoi ne pas mentionner la toux des moutons. Informations quand tu nous tiens. Tiens encore la diarrhée des cabris. Faites passer aux infos...l'association des caprins est pas content du tout.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire