Côte d'Ivoire : Après son éléction la tête de l'APBEF-CI, Jêrôme Ehui : « C'est avec beaucoup d'humilité que j'accepte cette fonction »
Jérôme Ehui ce jeudi à Abidjan (ph KOACI)
Jérôme Ehui, Directeur général de Versus Bank a été élu aujourd'hui, Président de l'Association professionnelle des Banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI) pour un mandat de deux ans, comme plus tôt annoncé par KOACI.
Il remplace à ce poste, Daouda Coulibaly.
En attendant de prendre fonction dans les prochaines heures, le nouveau Président élu à l'issue d'une assemblée générale tenue ce jour au siège de l'APBEF-CI s'est confié à notre rédaction.
Quels sont vos sentiments après votre élection à la tête de l'Association professionnelle des Banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI) ?
Jêrôme Ehui : C'est ce matin, mes paires de la profession bancaire, m'ont fait l'honneur de me choisir pour diriger le prochain Conseil exécutif pour deux ans. Je voudrais avant tout saluer le travail remarquable qui a été fait par l'équipe de Daouda qui vient de céder les rênes. C'est un travail merveilleux. Pour avoir déjà travaillé avec l'ancienne équipe avant Daouda, pendant ce mandat, j'ai participé en tant que deuxième vice-président. Le consensus s'est dégagé autour de ma personne. Et les paires m'ont approché pour que je puisse diriger la nouvelle équipe. C'est avec beaucoup d'humilité que j'accepte cette fonction, en mobilisant l'ensemble des acteurs de l'écosystème, nous allons apporter notre contribution dans le développement de la Côte d'Ivoire, sachant qu'aujourd'hui, les pouvoirs publics attendent beaucoup des Banques. C'est ce travail que nous allons faire en fédérant l'ensemble des acteurs pour que nous jouions notre partition.
Quelles seront les innovations que vous souhaiter apporter à l'APBEF-CI ?
Jêrôme Ehui : C'est faire en sorte qu'il y ait la concertation permanente avec les pouvoirs publics au niveau de toutes les décisions qui vont être prises par rapport au domaine bancaire, faire en sorte que nous soyons associés en amont, de manière que sur le terrain, les choses soient beaucoup plus faciles à mettre en œuvre. Et puis, nous connaissons les difficultés que nous rencontrons aujourd'hui, dans tous nos pays avec la pandémie. Les banques ont su se montrer résilientes. Grâce aux dispositions prises par la Banque centrale, les entreprises ont pu résister. Nous allons faire en sorte de maintenir ce cap. Ce n'est pas simple, mais avec l'engagement de tous on devrait pouvoir réussir.
Quand allez-vous prendre fonction après votre élection ?
Jêrôme Ehui : Dès l'instant j'ai été élu aujourd'hui, la semaine prochaine, la passation des charges aura lieu. Vous savez à la Banque on va assez vite. Il y a beaucoup de sujets en cours qu'il faut prendre en charge. Dès la semaine prochaine, je prends fonction. Je continuerai les sujets préoccupants de l'heure qui ont été engagés par l'ancien bureau qui n'ont pas connu de dénouement de manière que la profession bancaire puisse continuer les performances qui ont été les siennes durant cette période difficile.
Quels sont les projets qui n'ont pas pu aboutir ?
On parle d'inclusion financière, de taux de bancarisation en accord avec les autorités que nous travaillons. Comment faire en sorte que le partenariat entre le privé et le public puisse s'intensifier. La volonté affichée du gouvernement, c'est d'associer le privé au programme de développement qui a été lancé par le Président de la République. Il va falloir renforcer, la concertation de manière à pouvoir faire aboutir cela pour le bien-être de nos populations.
Mon mot de fin
Jêrôme Ehui : Face à la situation difficile de la COVID-19 que nous connaissons et qui désorganise un peu nos structures, nous lançons un appel pour que tout le monde se mobilise pour choisir, la façon de procéder. Aujourd'hui il est de plus en plus question de privilégier le développement du numérique. C'est vers cela nous allons chercher des solutions mutualisées de manière que tout le monde puisse accéder au numérique. Et faire en sorte que cette résilience dont nous avons fait preuve qui a permis aux banques de continuer à financer l'économie que cela puisse continuer.
Wassimagnon
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Au moins un DG de banque lettré qui ne dit pas "digital", soit tout ce qui est lié au doigt en français, mais "numérique". Ça rassure. Trop d'inculte dans ce pays.
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