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Mali : Ouverture d'une session extraordinaire de l'UEMOA, puis  adoption de très lourdes sanctions contre la junte
 

Mali : Ouverture d'une session extraordinaire de l'UEMOA, puis adoption de très lourdes sanctions contre la junte

 
 
 
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 Il y a 2 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - dimanche 09 janvier 2022 - 19:44

Une session extraordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union économique et monétaire l'ouest africaine (UEMOA) consacrée à la situation sociopolitique au Mali a débuté dimanche à Accra, au Ghana, en présence de plusieurs chefs d'État de l'union.


"Je déclare ouverte la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA consacrée à la situation du Mali", a déclaré dans son discours d'ouverture le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA.


Expliquant le contexte dans lequel se tient cette session, Kaboré a rappelé qu'alors que les autorités de la transition malienne s'étaient engagées à organiser les élections en février 2022, le gouvernement de la transition a récemment publié à l'issue des Assises nationales pour la refondation, un chronogramme consacrant la prorogation de la durée de la transition de 6 mois à 5 ans.


"De toute évidence, la prorogation de la durée de la transition à 5 ans préoccupe l'ensemble de la région ouest africaine", a-t-il indiqué, ajoutant que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) "reste saisie de la question du Mali" et se réunit cet après-midi de dimanche à Accra pour se pencher sur la situation politique qui prévaut dans ce pays.


"C'est pourquoi il m'est paru nécessaire de nous réunir au sein de l'UEMOA notre organisation sous régionale, dont le Mali est également membre en vue d'harmoniser nos points de vue avant le Sommet de ce jour", a-t-il justifié.


 

Conscient de la "complexité" de la situation du Mali, Kaboré a souligné "que toutes les réformes politiques, économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être

conduites que par des autorités démocratiquement élues".


"Je reste, pour ma part, convaincu que cette Session nous permettra d'aboutir à des propositions favorables à la stabilité et à la sécurité au sein de notre ensemble sous régional", a-t-il souligné.


Les sanctions contre la junte


Pour amener la junte à un retour rapide à l'ordre constitutionnel, les pays ouest-africains réunis en sommet à Accra ont pris des sanctions économiques et financières très dures qui s'ajoutent aux précédentes.


La Cédéao a ainsi décidé de geler les avoirs maliens au sein de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), de couper les aides financières, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l'organisation, mais aussi de suspendre les transactions avec Bamako, à l'exception des produits médicaux et de première nécessité. La Cédéao a décidé par ailleurs le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.


 

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO, quant à elle, comprend 15 pays dont les 8 pays de l'UEMOA plus le Cap-Vert, le Nigeria, le Ghana, la Sierra Leone, le Libéria, la Gambie et la Guinée.


L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) compte, à ce jour, huit Etats membres, à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.


Pour rappel, la période transitoire au Mali avait été fixée par la Cédéao, après le coup d'Etat du 20 août 2020 ayant mis fin au mandat de l'ancien président Ibrahim Boubaker Keita, à 18 mois, à compter du mois de septembre 2020. C'est ainsi d'ailleurs, que la date du 27 février 2022 avait été retenue pour la tenue d'élections législatives et présidentielle au Mali.


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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BAHEFOUE
Pourquoi depuis des années tous ceux qui prennent la chicote contre le Mali n'arrivent pas à sécuriser et Donner espoir aux maliens. Est-il possible de rattacher le mali à un autre continent comme sanction. On est plus focalisé sur les élections en lieu et place des vrais soucis des maliens.
 
 il y a 2 ans     
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Catapilar
La Cedeao des 14 syndiqués chef d'État fait la HONTE de tous les africains. Des sanctions sur sanctions, est-ce le rôle d'une communauté de libre circulation des biens? Le Mali est prête a sortir de la Cedeao.
 
 il y a 2 ans     
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Charyakou
Honte aux autres peuples de la CEDEAO! Bravo aux autorités Maliennes! Tôt ou tard le réveil du Phoenix se fera..
 
 il y a 2 ans     
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JACOB@CHOCOTO
Aujourd’hui le mali fait preuve de bravoure que aucun de nos dirigeant n’a eu le courage de faire depuis l’indépendance. Je reconnais que les 5ans que le mali demande pour organiser les élections sont un peu exagéré mais ont ne peut pas se permettre de les asphyxier parce qu’il s’oppose à la france.je demande à assimi goita de revoir son délais proposés pour l’organisation des élections. Si il veut réussir sa mission il doit apprendre à être professionnel et se faire entourer des personnes de métier. Ont ne peut pas faire un coup d’état et demande 7ans et demi avant d’organiser les élections. Autrement dit on cherche à revoir les règles du jeux pour passer sous le régime d’un royaume comme le Maroc.
 
 il y a 2 ans     
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SRIKABLA
Des LOURDES SANCTIONS ne peuvent pas empecher des coups d'Etats dans certains pays Africains pourris(surtout francophones)... Vous devrez plutot imposer des sanctions aux dirigeants politiques qui provoquent ces coups d'Etat....
 
 il y a 2 ans     
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