Soudan: Hamdok jette l'éponge sous pression et colère de la rue
Après des mois de grogne et accusé d'être un traitre, le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok a cette fois quitté son poste pour de bon.
Considéré comme le visage civil dans la transition, le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok a quitté ses fonctions dimanche affirmant avoir échoué sur les antennes de la télévision nationale.
"J'ai fait tout mon possible" sont les mots qu'il a prononcé dimanche soir en s'adressant au peuple soudanais à la télévision, quand il a présenté sa démission.
Pour lui , le Soudan, désormais sous contrôle militaire est un pays dont la "survie" est menacée" aujourd'hui.
Sa démission intervient après une nouvelle journée de manifestations de grande ampleur dans la capitale soudanaise, Khartoum.
Après avoir été détenu lors de la prise de pouvoir par les militaires du 25 octobre, avec d'autres hauts responsables et des militants politiques, le Premier ministre avait été réintégré lorsqu'un accord avait été conclu pour partager le pouvoir avec l'armée, provoquant la colère de la rue
Depuis le coup d'État du 25 octobre fomenté par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah Al-Burhane.
57 manifestants ont été tués et des centaines de blessés, des manifestantes ont été violées, d'après l'ONU.
Rappelons que dirigeants militaires et civils partageaient le pouvoir dans un gouvernement à la tête de la transition du Soudan vers la démocratie après l'éviction en avril 2019 du Président Omar Al-Béchir, qui a été à la tête du pays pendant 30 ans.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire