Les chrétiens de Côte d'Ivoire à l'instar de ceux du monde entier ont commémoré la naissance du Christ hier dans une ambiance faste, marquée par deux grandes messes solennelles le vendredi 24 décembre (messe de nuit de Noël) et le samedi 25 décembre (messe du jour de Noël). 

A Abidjan, plus précisément dans la commune de Port-Bouët, au sud de la capitale économique, c'est à la paroisse Sainte Anne de ladite commune que les fidèles ont convergé en grand nombre pour prendre part aux festivités de la nativité de Jésus-Christ.

Lors de la messe du jour, l'officiant principal a donné le ton de la célébration en ces termes : " un enfant nous est né, un fils nous est donné. C'est lui l'Emmanuel qui vient sauver l'humanité". Après avoir situé le contexte et l'importance de cette fête pour le chrétien, le père célébrant dans son homélie, s'est appuyé sur le prologue de l'évangile de saint Jean pour édifier le peuple de Dieu.

«Au commencement était le verbe, les ténèbres ne l'ont pas arrêté. Il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reçu. Le verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous. Chers frères et sœurs, l'enfant couché dans la crèche à qui on a tout refusé est le verbe, la parole, le verbe créateur. C'est cette parole créatrice qui nous est donnée pour que notre vie soit féconde, qu'elle ne soit pas une vie stérile, mais cette vie qui donne du fruit », a prêché le père célébrant.

Il a fait savoir que si l'enfant Jésus né et célébré ce jour (25 décembre) est la lumière qui brille dans nos ténèbres, alors nous devons nous montrer un peu plus réceptif à la parole de Dieu.

«Si la vierge Marie n'avait pas été réceptive à la parole de Dieu, nous ne serions pas là ce jour en train de fêter la Noël. La lumière du Christ est venue pour briller au cœur même de nos ténèbres. Cette lumière a le pouvoir de dissiper les ténèbres, car la parole nous dit que les ténèbres n'ont pu engloutir la lumière. Sommes nous prêts à accueillir cette lumière ? Le verbe s'est fait chair pour planter sa tente dans le désert de nos vies. L'Emmanuel (Dieu avec nous) est là, ouvrons lui nos cœurs, le prince de la paix est là, acceptons le chez nous, afin qu'avec lui, nous construisions un monde de paix », a exhorté le père.

Wassimagnon