Une chambre d'hôtel (Ph KOACI)

C'est une des tristes morts qui ne fait pas honneur à ce sexagénaire.

Connu comme un véritable Don Juan, ce conservateur de bibliothèque de 63 ans, aura atteint sa limite dans son activité libidinale favorite.

Les faits se déroulent dans la commune populaire d'Abobo, plus précisément au quartier Akeikoi, où le sexagénaire est reconnu comme un habitué d'un hôtel.

Dans cet espace de plaisir, le conservateur de bibliothèque y a imprimé ses marques. Très bien connu par la gérante de l'hôtel, l'homme, habitué du coin y défile chaque fois avec des nouvelles conquêtes.

Des parties de jambes en l'air qui lui vaut une véritable renommée dans ce petit hôtel d'Abobo Akeikoi.

Le lundi 13 décembre 2021 allait être le dernier jour de ce conservateur de bibliothèque dans la chambre de passe numéro 7.

En effet, KOACI apprend de plusieurs témoignages concordants que ce vieil homme de 63 ans faisait recours à des médicaments ou des excitants pour pouvoir satisfaire des compagnes plus jeunes que lui.

Ainsi, ce lundi qui fut fatal pour cet homme, en compagnie de sa nouvelle conquête, comme à son habitude, l'individu fait son apparition aux environs de 20 heures dans cet hôtel de 10 chambres pour réserver pour une heure la chambre numéro 7.

La gérante de l'hôtel connaissant les habitudes de cet homme réserve la chambre et le conservateur et sa conquête du jour font leur entrée dans la chambre pour l'accomplissement de leur désir libidinal.

Après plus d'une heure dans la chambre, les deux amoureux sont toujours enfermés au point où la gérante envoie l'un de ses employés dire à ses derniers que le temps imparti était à son terme.

À la première tentative, c'est la compagne de l'individu qui fait savoir à l'employé qu'ils s'apprêtaient à sortir de la chambre.

Il est désormais 22 heures et plus, les deux individus ne donnent toujours pas de nouvelles d'eux.

Cette fois-ci, la gérante donne des instructions fermes pour libérer la chambre.

Surprise, à sa deuxième tentative, l'employé trouve une chambre ouverte et fait une découverte macabre. Le monsieur était assis dans une chaise, inerte, le corps sans vie.

Il court informer la gérante qui fait appel aux sapeurs-pompiers qui constatent que le décès est survenu depuis des heures.

Le corps de l'individu a été allongé sur le sol. Non loin de leur "lit du crime" une boite vide de médicaments.

Ce conservateur est décidé en pleins ébats sexuels, c'est ce qui ressort des premiers indices.

Le corps a été enlevé par les pompes funèbres et une enquête ouverte pour retrouver la mystérieuse compagne du jour.

Jean Chresus, Abidjan