Côte d'Ivoire : « Affaire l'acquittement de Gbagbo et Blé Goudé a consacré l'impunité », la réponse cinglante du porte-parole du PPA-CI à Alexis Deswaef de la FIDH
Dans une rencontre avec la presse le 10 décembre dernier, des Organisations des Droits de l’Homme, tels que, le Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme (MIDH) et la Ligue Ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO) et monsieur Alexis Deswaef, vice-président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) déclarait ceci :
« Au niveau international, l’acquittement, confirmé en appel le 31 mars de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ancien ministre Charles Blé Goudé, par la CPI, a consacré l’impunité totale désormais accordée aux auteurs des crimes de la crise post-électorale de 2010 à 2011 en Côte d’Ivoire. L’acquittement de ces deux suspects poursuivis devant la CPI, signifié que les plus hauts responsables de ces crimes, tant parmi les pro-Gbagbo que le pro-Ouattara ne seront probablement jamais inquiétés », fin de citation.
Des propos jugés extrêmement graves, par Justin Katinan Koné, porte-parole du Parti des Peuples Africains pour la Côte d’Ivoire (PPA-CI).
Selon ce dernier, de tels propos tenus par un responsable aussi important d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG) des droits de l’homme, ont de quoi inquiéter, puisqu’ils sembleraient jeter un doute sur la portée de la décision d’acquittement du 15 janvier 2019, décision intervenue à la suite d’un procès qui a duré dix (10) ans, mobilisé quatre-vingt-deux (82) témoins à charge et plusieurs milliers de preuves documentaires dont des preuves versées par la FIDH à la Procureure de la CPI, Fatou Bensouda.
« Sauf pour la FIDH, à considérer les magistrats de la CPI comme des juges incompétents ou suspects, ou à vouloir condamner coûte que coûte, voire sans preuves, des innocents d’avance désignés comme des coupables, l’acquittement du président Laurent Gbagbo et du ministre Blé Goudé ne saurait, en aucun cas, consacrer l’impunité parce qu’il est intervenu après un procès équitable, transparent, mené selon les normes du Traité de Rome, mais surtout, parce qu’il y a d’autres protagonistes dans la crise qui peuvent et doivent être poursuivis afin de faire éclater la vérité », explique Katinan.
Il rappelle que, en autorisant la procureure à enquêter sur la situation en Côte d’Ivoire, le 3 octobre 2011, la chambre préliminaire de la CPI avait pris bonne note de l’intention de celle-ci, d’enquêter « tant sur les actes imputables aux forces pro- Gbagbo que sur ceux imputables aux forces pro-Ouattara ». La procureure Bensouda avait, à plusieurs reprises, souligné que l'enquête sur d'éventuels crimes commis par le camp de l'actuel président Alassane Ouattara se poursuivait activement. Plus récemment, le 10 novembre 2021, le président de la CPI, lors de son discours devant l’Assemblée Générale de l’ONU, déclarait à propos de la « Situation en Côte d’Ivoire » que « le Bureau du Procureur a effectué seize (16) missions dans trois (3) pays et a continué de recueillir des éléments de preuve concernant les crimes qu’auraient commis les autres parties impliquées au cours des violences qui ont suivi les élections (de 2010, ndlr) ».
« Il résulte de toutes ces informations que la CPI ne désespère pas de rendre justice et que l’acquittement des uns, ne saurait être interprété comme consacrant « l’impunité totale ». Comment, la FIDH peut-elle alors, en toute bonne foi, parler de consécration de l’impunité après l’acquittement des deux ex-accusés, alors même que cette ONG se garde de réclamer la poursuite des suspects dans l’autre camp. Il est d’ailleurs étonnant de constater que la CPI ne réagisse pas à de tels propos pour faire le point sur l’état de ces procédures et s’expliquer notamment sur les lenteurs dans le dossier », poursuit-il et d’ajouter. « Pour ce qui est du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé, les juges ont décidé après dix (10) années de procès, de les acquitter. A cet effet, il importe de rappeler à la FIDH que la « faiblesse exceptionnelle des preuves » qui a fondé la décision d’acquittement, a été manifeste lors des trois (03) étapes cruciales dans la procédure, notamment au moment de la confirmation des charges, en 2013, puis devant la Chambre de première instance, en 2019 et enfin, devant la Chambre d’appel, en 2021. Nous voudrions aussi rappeler à l’intention la FIDH, que les juges de la CPI n’ont même pas eu besoin de faire appel aux témoins des deux accusés. Ils ont estimé que les quatre-vingt-deux (82) témoins de l’accusation les déchargeaient suffisamment et que la procureure Bensouda, malgré le temps de rallonge qui lui avait été accordée en 2013 pour compléter son enquête, n'a pas pu prouver qu’ils avaient commis les crimes qui leur étaient reprochés. »
Justin Katinan Koné relève que, au contraire de l’affaire UHURU Kenyatta dans laquelle le procureur, bien qu’ayant abandonné les charges, a indiqué que l’affaire peut être évoquée à tout moment, « si de nouveaux éléments de preuve étaient portés à sa connaissance », l’affaire Gbagbo-Blé Goudé est close, définitivement, avec un verdict que le monde entier connait, à savoir l’acquittement.
« Les pro-Gbagbo ont donc été déjà jugés. De quoi parle donc la FIDH ? La FIDH doit respecter la décision de la CPI et éviter de manipuler l’opinion. L’acquittement définitif prononcé ne consacre nullement l’impunité du camp Gbagbo mais bien au contraire son innocence. Il ouvre plutôt le champ à la poursuite du procès dans l’autre camp », souligne le porte-parole du PPA-CI.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Mr Katinan, laissez ces clowns pleurer. Ça va leur passer. Ce que nous attendons, c'est que la cpi vienne ramasser le sauteur de clôtures et son bon petit kigbafori pour qu'on les écoute aussi afin que le monde entier sache la vérité sur ce qui s'est réellement passé en côte d'ivoire. C'est de ça qu'il s'agit. Ne vous laissez donc pas distraire par les cris des pleurnichards. La lutte continue. Tampi
M. Katina, arrêtez de répondre à ces nombreux tocards qui ne se sont toujours pas remis de l'acquittement de Gbagbo et blé Goudé par la justice internationale. Ils sont libres, libres et libres, innocentés par la justice internationale après 10 ans de procédure dont les accusations de 82 militants témoins du rdr n'ont pas permis d'établir leur culpabilité. On ne refera pas le procès pour toutes ces associations en mission pour le rdr et son "goumin" de voir gbagbo a nouveau dans l'arène politique. Que ces associations se tournent naturellement vers la partie du génocidaire de sindou et ses ex rebelles, elles qui réclament la fin de l'impunité sans parler de justice équitable. C'est le buveur de sang de sindou, le rdr et leurs armées de rebelles (frci, dozos, microbes, gnambro, syndicats,...) qui ont déclaré la guerre à GBAGBO (pendant que dernier appelait juste au recomptage des voix) et qui, de 2002 à 2011 ont violé, égorgé, massacré et bu le sang des ivoiriens. M. Katina, les bla bla de ces ONG encagoulées du rdr, n'empêcheront pas gbagbo de circuler ni saliront à nouveau son aura, son héroïsme et son pouvoir de l'exemple pour des millions d'ivoiriens et africains. Ces discours de ces ONG politisées sont rayés et trouveront écho que dans les journaux poubelles du rdr. Gardez le cap et renforcez le positionnement du PPA-CI dans le paysage politique ivoirien et en Afrique. Restez donc concentré !
Quoi de plus vrai que ce que le Mr. de FIDH a dit. L'assassin a ete libere par l'incompetence d'une certaine procureure mais pas innocente. Cette imcompetence fait que les vrais coupables sont libres. Et parce que les vrais coupables sont libres, nul n'ira chercher d'autres coupables ailleurs. Parce qu'on les connait. Dans tout ca, ce sont les victimes qui sont les perdants. Surtout ces victimes de son propre camp que ce mechant a pousse a l'abattoir pour ses propres ambitions egoistes. Monsieur Katina, tu as beau crier, gesticuler et qu'en sais-je, tu ne vas pas changer la verite. Nous tous avons vu et vecu ce qu'il s'est passe. Je t'avoue que j'etais un de ses fanatiques depuis les annees 90 jusqu'a ce que je me rende compte que ce monsieur ne respecte pas mon intelligence. Dieu vous attend!
Monsieur, tu viens peut être de recevoir ton invitation au restaurant. Sinon que la CPI qui est aux mains des impérialistes acquitte deux faibles et il se trouve des gens pour crier à l'injustice, vraiment, il faut refaire le monde !
Ce que dit ces ONG n'est pas faut. Gbagbo lui-même depuis son retour au pays affirme sans ambiguïté que les militaires assassins agissaient sous ces ordres. Il l'a dit à plusieurs reprises. Nous savons tous ce qui s'est passé dans ce pays. On sait aussi que c'est par souci de réconciliation et Paix que le pouvoir en place ne s'occupe pas encore sérieusement de lui. Mais nous verrons bien.
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