Mali: Présidentielle, la CEDEAO «intransigeante» exige des élections sous peine de sanctions supplémentaires
Réunis en sommet dimanche, les dirigeants ouest africains ont exigé aux autorités maliennes la tenue d'élections générales censées ramener des civils au pouvoir, d'ici février 2022.
La lettre du colonel Assimi Goita pour la tenue d'élections générales n'aura pas eu d'écho favorable. Les chefs de la CEDEAO ont à nouveau brandi dimanche des menaces de sanctions supplémentaires en cas de prolongation de la transition.
"Les chefs d'Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l'organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l'entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n'honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir, a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.
Toutefois, Jean-Claude Kassi Brou ne fait aucune mention des nouvelles mesures de rétorsion que la Cédéao pourrait prendre.
Avant ce sommet, le président de transition malien, le colonel Assimi Goït avait promis dans une lettre de fournir
avant fin janvier un calendrier électoral en vue d'un retour des civils au pouvoi
Pour justifier ce report électoral dont on ignore la durée, le gouvernement malien invoque l'insécurité persistante.
Pour rappel, La Cédéao a gelé les avoirs financiers et interdit de voyage au sein de l'espace ouest-africain tous ceux qu'elle jugeait coupables de retarder les élections : environ 150 personnalités, dont le Premier ministre et presque tous les membres du gouvernement, ainsi que leurs familles.
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire