Côte d'Ivoire : Encore des bruits à ECOBANK-CI, on évoque un processus électoral en cours qui rencontrerait quelques difficultés d'ordre organisationnel
Les employés d’ECOBANK lors d’une grève à Abidjan en 2020
Un an après l’épisode de la grogne des employés d’ECOBANK contre des mesures qui devaient leur être appliquées par la Direction Générale, de nouveaux bruits se font entendre au sein de la Banque panafricaine.
Renseignements pris, il s’agirait d’un processus électoral en cours et qui rencontrerait quelques difficultés d'ordre organisationnel.
Mais alors pourquoi tant de bruit pour une chose si banale qui se fait le plus naturellement ? Explications avec un syndiqué qui a confirmé la tenue des élections. A la question de savoir pour tant de difficultés pour la tenue d’une élection des délégués ? Notre interlocuteur pointe du doigt comme responsables, le SYNABEFACI et l’Inspectrice du travail au Plateau.
Revenant au cas d’ECOBANK, et selon toujours notre source, le principe de l'existence du SYNABEFACI créé par Mme l'inspectrice étant accepté pour les élections, chaque syndicat devrait présenter 18 candidats. Malheureusement le SYNABEFACI, jusqu'aux dernières informations n'a pas réussi à regrouper ce nombre sur 687 employés que compte ECOBANK CI.
« Pour justifier cet état de fait, Mr Guebo, SG du SYNABEFACI a évoqué la menace, l'intimidation et autres actions visant à dissuader ses potentiels candidats. Présents lors des validations des candidatures, les quelques candidats du SYNABEFACI, au nombre de 04, ont été interrogés sur les affirmations du premier responsable. C'est par là négation que ces derniers ont envoyé le sieur Guebo vers ses désillusions. Quant au SYNTECO, les 18 candidats étaient présents et remplissaient les conditions pour les élections. Mais coup de tonnerre, Mme l'inspectrice Kouassi n'a pas validé leur liste. Pour raison, deux candidats sur la liste des candidats n'ont pas le droit de se présenter, car ils sont membres du bureau. Et pour appuyer ses dires, elle aurait cité l'article 28 du décret 96-207 du 07 Mars 1976... sur le délégué syndicaliste », explique le syndiqué.
Ainsi Mme l’inspectrice aurait arrêté une nouvelle date pour le dépôt des listes. Mais à la date prévue, le SYNABEFACI aurait demandé à l'inspectrice d'autoriser les élections sans montrer le visage des candidats, ni les noms des candidats. Nous apprenons que, tous les employés devraient élire leurs candidats sur la base des logos de chaque syndicat et non sur la connaissance des individus.
Le SYNABEFACI aurait fait du remplissage en mettant les noms de certains employés sans le consentement de ces derniers avec l’onction du nouveau Directeur des Ressources Humaines (DRH) d’ECOBANK.
Et si Mme l'inspectrice validait cette requête et que les élections se déroulaient, c'est à la fin que les concernés sur la liste sauront pour leur nom, souligne le membre du SYNTECO, qui dit que son syndicat a adressé des courriers à l'inspection du travail pour dénoncer tout cela.
« Nous espérons que Mme l'inspectrice du travail du Plateau aura un regard plus réaliste, car son véritable rôle est d'assister et non imposer. Sans toutefois nous prononcer maintenant, nous allons essayer de contacter les différents SG des syndicats présents afin d'avoir leur avis et vous revenir très bientôt », conclu notre interlocuteur.
Toutes nos tentatives pour entrer en contact avec le SYNABEFACI et l’Inspection du travail au Plateau pour avoir leurs réactions, sont restées vaines.
À suivre...
Donatien Kautcha, Abidjan
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Ecobank à l'image d'un tas d'autres structures, leur DG se produit partout alors qu'en interne il se fout des employés, le monde de la com', la diversion en permanence.
Une banque qui n'a pas bonne presse c'est pas bon.
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