Burkina Faso : Après une semaine de blocage, le convoi militaire français a repris sa route
Le convoi militaire français, bloqué depuis une semaine au Burkina Faso a repris sa route vers le Niger avec pour destination finale Gao au Mali, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon ces sources, c'est tard dans la nuit du jeudi, aux environs de 21h que le convoi français qui s'était basé dans un camp militaire à Laongo, à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou, a repris son chemin.
Le convoi a d'ailleurs traversé sans difficultés, vers 23 heures, la ville de Kaya où il avait été bloqué pendant trois jours par des manifestants dont quatre ont été blessés par balles suite à des tirs de sommation.
Ces manifestants, hostiles à la présence militaire française en Afrique, accusaient les militaires de transporter des armes au profit des groupes terroristes et exigeaient de voir le contenu des conteneurs escortés par les soldats français et burkinabè.
Le ministre des affaires étrangères Alpha Barry avait du faire un pont de presse pour lancer un appel au calme aux manifestants, expliquant l'aide apportée par l'armée française au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.
Selon des médias occidentaux, le convoi militaire de l'armée française est composé de matériel italien, danois et tchèque, en plus du matériel français. Au total, 130 véhicules dont 20 blindés d’escorte et autant de camions de dépannage et de soutien.
La logistique contient également des poids lourds civils chargés de matériaux de construction, de nourriture, d’outillage, de pièces de rechange, et de carburant.
En tête du convoi, trois (03) imposants blindés Griffon du 3e RIMa de Vannes (Morbihan), appuyés par un VAB (véhicule de l’avant-blindé) du 6e régiment du génie d’Angers (Maine-et-Loire) pour détecter les engins piégés et de les neutraliser.
A cela s'ajoute des hélicoptères du groupement tactique Désert Aérocombat, des hélicoptères Tigre et Gazelle pour procéder à des vols de reconnaissance pour dissuader les assaillants, localiser des présences suspectes et engager le combat.
Boa, Ouagadougou
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