Côte d'Ivoire : Violence basée sur le sexe, 1008 cas enregistrés de 2019 au 3e trimestre 2021
L'ONG Alliance-Côte d'Ivoire a initié une série d'activités en cette fin d'année. La première a démarré hier à Abidjan et a porté sur le lancement des 16 jours d'activisme contre les Violences basées sur le sexe (VBG).
Dans l'agenda de l'organisation non gouvernementale, il est prévu, la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre, avec pour thème, "Levez les barrières" ; le 10 décembre, il y aura la Journée internationale contre la violation des droits humains.
L'annonce de ces activités "clés" a été faite hier au Plateau par Dr Offia Coulibaly Madiarra, Directrice exécutive de l'ONG, en marge du déjeuner de presse offert pour la présentation des résultats des interventions Droits humains en lien avec le VIH et la tuberculose.
Sur le sujet, la Directrice exécutive a d'abord expliqué que, "ayant un pan de notre programme qui adresse les questions liées à la protection et à la promotion des droits de nos populations ciblés, qui sont les populations cibles et gays, nous avons souhaité informer l'opinion publique sur les avancées et les défis auxquels nous sommes confrontés".
Ces avancées, s'est-elle réjouie, c'est qu'au niveau de la Côte d'Ivoire, au niveau du VIH, nous voyons qu'il y a une tendance à la baisse".
Cela se traduit par une prévalence qui est de 2,7% contre plus de 10%, "en début du millénaire".Elle a précisé que c'est grâce à"l'action conjuguée" de tous les partenaires que ces résultats ont été obtenus.
Pour autant, l'ONG Alliance-Côte d'Ivoire reconnaît qu'il y a encore, "des poches de la population qui concentrent la maladie à VIH-Sida et malheureusement, le contexte socio-culturel lié à la stigmatisation, à la discrimination, en direction de ces populations ; et même la stigmatisation, la discrimination, de façon générale, en direction des personnes vivant avec le VIH, peuvent constituer un frein à l'accès au service de ces populations".
Fort heureusement, l'appui de partenaires tels le Fonds mondial et l'Union européenne, des programmes visant à travailler sur ces "barrières" existent, de sorte à permettre à ces populations d'avoir accès auxdits services. D'où la mise sur pied d'un Observatoire des droits humains.
Cet instrument permet donc de relever les cadres de violation et de les traiter. Pour ce qui est du VIH, Dr Offia Coulibaly Madiarra a rappelé que, lorsque le malade prend correctement ses médicaments, cela conduit à une "charge virale indétectable".
Ce qui veut dire qui ne transmet plus la maladie, contrairement à celui qui se sait séropositif mais, victime de stigmatisation, de discrimination, de rejet, non seulement il ne suivra pas le traitement qui est gratuit, il va continuer à être contagieux et à transmettre la maladie autour de lui. Il faut donc plutôt que le malade soit mis en confiance. Au niveau des VBG, il y a eu, 1008 cas qui ont été notifiés, de 2019 au 3ᵉ trimestre 2021.
Un dispositif a été mis en place pour la prise en charge de ces cas avec la collaboration des autorités sanitaires, judiciaires, des guides religieux, des forces de sécurité.
Le vice-président d'Alliance Côte d'Ivoire, M.Boua a salué "la qualité de la collaboration" avec les partenaires techniques et financiers. Une action conjuguée qui selon ses dires, a contribué au "renforcement des capacités techniques des organisations communautaires et aux bénéficiaires ; d'offrir des services de qualité et de réduire les barrières sociaux-juridiques qui entravent l'accès à des services de prévention et de soins sans stigmatisation et discrimination".
Wassimagnon
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