Côte d'Ivoire : Affaire fabrication de faux fer à béton, les responsables d'une entreprise mise en cause rusent avec la justice, l'audience renvoyée au 14 décembre 2021
En principe, c'est hier que les responsables des sociétés qui fabriquent les faux fer à béton devraient comparaître devant le juge au tribunal de Yopougon.
L'audience n'a eu lieu, elle a été renvoyée au 14 décembre 2021 parce que, les mis en cause dans cette affaire, la famille Chaabi, le père et le fils étaient absents.
Les absences de Chaabi Wassin et Chaabi Khalil ont été dénoncées par leur avocat maître Raoul Gohi Bi qui a souhaité la comparution de tous ses clients sans exclusion.
« Moi et mes confrères de l'accusation souhaitons qu'ils comparaissent. C'est pour cette raison que nous avons demandé le renvoi de l'audience. Il faut absolument qu'ils comparaissent car s'ils ne le font pas, moi en tant qu'avocat, je ne peux pas parler, je ne peux pas plaider. Il faut qu'ils viennent pour s'expliquer. On ne peut pas fuir le tribunal », a déploré, Me Raoul Gohi Bi.
Face à cette défection des accusés qui n'étaient dans leur box, les conseils ont invité le Procureur de la République près le tribunal de Yopougon à l'effet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le 14 décembre, ils puissent répondre à leur convocation.
Partie civile dans cette procédure, le président du Collectif des victimes en Côte d'Ivoire (CVCI), Issiaka Diaby, estime que la non-comparution de la famille Chaabi est une « fuite en avant » et un refus de se soumettre à la justice ivoirienne.
Selon lui, ces adversaires montrent leur caractère réfractaire à tout ce qui est légalité et justice. Il a mentionné que ce n'est pas la première fois que les accusés rusent avec la justice.
«Il a fallu deux ans pour qu'ils viennent rencontrer le juge commissaire du tribunal de commerce (...) Ces gens n'ont aucune considération pour les institutions ivoiriennes, pour notre justice, pour les personnes qui les incarnent. Sinon, il n'y a aucune raison qui justifie qu'ils refusent de comparaître alors que, la justice de notre pays, les invitent à le faire.
C'est inadmissible qu'une personne nantie ou pas se pense au-dessus de nos institutions », a-t-il déploré et a en définitive indiqué que certains opérateurs économiques usent de leurs relations pour se soustraire aux procédures judiciaires.
Wassimagnon
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