Côte d'Ivoire : Le directeur adjoint de la DGDDL salue les efforts de la mairie de Bouaké sur la restructuration du cadre organique
Doukouré Yaya directeur adjoint de la DGDDL (ph KOACI)
La 4ème session du conseil municipal de la commune de Bouaké s’est tenue ce samedi 20 novembre 2021 en présence d’un hôte en la personne de Doukouré Yaya, Directeur adjoint de la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL). Cette réunion qui a duré trois heures d’horloge, a permis aux conseillers de délibérer sur onze points à l’ordre du jour.
Au terme du conseil, Doukouré Yaya, Directeur adjoint de la DGDDL a fait savoir que « Le Conseil municipal s’est bien tenu, les débats ont été surtout constructifs. Ce que la tutelle souhaite, dans le cadre d’un conseil, c’est ce qu’on a vu. Bouaké a fondamentalement un problème (…), on avait une forte proportion de la masse salariale. Dans le temps, les ressources de Bouaké étaient évaluées entre 2,2 et 2,5 milliards de francs Cfa. Beaucoup était réservé pour la masse salariale. Pourtant, on doit investir et cela se fait avec la marge que vous avez sur vos recettes.
Depuis trois ans, on s’est employé à équilibrer les choses. En le faisant, il faut aller dans deux directions et je pense que c'est ce que le Conseil municipal de Bouaké est en train de faire. Il faut accroître les ressources et, en même temps, réduire la masse salariale. La mairie de Bouaké est sur la bonne voie, on peut le dire sans risque de se tromper. Car, il y a eu une réduction de la masse salariale qui a été appuyée par l’Etat, par la Décentralisation. Cependant, il faut qu’on atteigne le seuil fixé par la tutelle. Bouaké, c’est l’une des plus vastes communes du pays, les ressources sont faibles. Après la période difficile, il faut revenir.»
Pour sa part, Ettien William Aldo, porte parole du Conseil Municipal de Bouaké, a indiqué que « Nous avons senti une nette amélioration des recettes et une juste utilisation de ces dernières. Le conseil a donné son quitus au maire pour continuer. On a également abordé la question de la délibération des taxes qui doit régir l’ensemble des activités de la mairie durant l’exercice 2022. Ce qu’il faut noter, c’est qu’encore cette année, aucune taxe n’a été augmentée.
Concernant le cadre organique, nous sommes passés d’une cinquantaine de services à une trentaine, sur recommandation de l’audit de la tutelle. Avec ces différentes réformes, c’est plus de 300 millions fcfa que nous économisons sur la masse salariale. Pour ce qui est du seuil recommandé par la tutelle, on va y arriver progressivement, pas à pas.
Le conseil a aussi adopté un budget primitif 2022 d’un montant de 3,5 milliards de fcfa. Par rapport à celui de 2021, il connaît une hausse de 4,9%. C’est un budget que nous avons voulu prudent. Ça ne reflète pas la santé de la ville de Bouaké. Notre objectif est d’atteindre au minimum 5 milliards fcfa que Bouaké avait avant la crise de 2002. Mais, il faut respecter la nomenclature budgétaire et certaines normes. Nous espérons que très rapidement, autour du mois de mars ou avril 2022, nous allons introduire un budget modificatif qui va refléter le vrai visage de Bouaké.»
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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