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Côte d'Ivoire : Oumar Diawara sera jugé le 25 novembre pour abus de biens sociaux et blanchiment de capitaux
 

Côte d'Ivoire : Oumar Diawara sera jugé le 25 novembre pour abus de biens sociaux et blanchiment de capitaux

 
 
 
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 Il y a 2 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - lundi 22 novembre 2021 - 22:19

Document guinéen ayant servi de couverture diplomatique en Côte d'Ivoire à Oumar Diawara



L’homme d’affaire Oumar Diawara sera jugé le 25 novembre prochain pour des faits de complicité d’abus de biens sociaux et blanchiment de capitaux, apprend KOACI de sources proches du dossier.


Il ressort de nos investigations qu'en 2018, sans la vigilance de l‘agent judiciaire du Trésor, il coulerait des jours tranquilles en Côte d’Ivoire.


Avec la complicité de cadres de la BNI, dont deux sont poursuivis, Oumar Diawara, Malien né au Congo et de nationalité malienne, congolaise et guinéenne avait failli réaliser un grand coup, gagner frauduleusement 15 milliards d’actifs (terrains, ndlr) de l’Etat au prix d’un investissement d’1,05 milliard.


Les faits


Le 10 Aout 2018, Madame l’Agent judiciaire du Trésor, avait saisi le Doyen des Juges d’Instruction d’une plainte avec constitution de partie civile contre le sieur Diawara Oumar, gérant de la Société Ivoirienne des Dépôts (SIDD) pour des faits de complicité d’abus de biens sociaux et blanchiment de capitaux.


Au soutien de sa plainte, l’Agent Judiciaire du Trésor avait expliqué que la BNI-Gestion, est une société à participation financière publique majoritaire (65 % de son capital social) ayant pour objet la gestion d’Organisme de Placement Commun en valeur Mobilière (OPCVM) et dirigée à l’époque des faits de la cause par Madame Fatoumata Konaré.


Conformément à son objet, la BNI-Gestion avait mis sur le marché deux produits dénommés FCP Capital Croissance et FCP Dynamic Savings auxquels avait souscrit largement le public.


Dans le cadre de son fonctionnement, cette entité financière, avec les fonds en provenance de ces Fonds Communs de Placement (FCP), avait acquis dans le courant de l’année 2016, par différents actes notariés de multiples terrains non bâtis dans les communes d’Assinie, Cocody et Bingerville pour un montant de treize milliards quatre cent cinquante-huit millions quatre-vingt-quinze mille cinq cent quatre-vingt-neuf (13.458.095.589) de francs CFA.


Poursuivant, nous apprenons que la plaignante avait indiqué que suite à ces différentes acquisitions faites par cette structure financière, le Conseil Régional de l’Epargne Publique (CREPMF), l’autorité de régulation du marché financier de la zone UEMOA, avait fait injonction à la BNI Gestion d’avoir à cesser toute opération immobilière car n’étant pas autorisée à gérer des actifs immobiliers conformément à la règlementation bancaire en vigueur.


 

Pour se conformer à cette injonction du régulateur, la BNI Gestion avait alors choisi de céder tous ses terrains non bâtis à la somme de quinze milliards (15.000.000.000) de francs CFA à la société PERL INVEST SASU.


La plaignante avait précisé que la BNI Gestion était l’associée unique et détenait 100% du capital social de PERL INVEST SASU et les dirigeants étaient les mêmes que ceux de BNI Gestion.


Elle avait ajouté que pour pallier ce déficit causé aux deux Fonds Communs de Placement (FCP), la société PERL INVEST SASU avait sollicité et obtenu un prêt de quinze milliards (15.000.000.000) de francs CFA auprès de la BGFI Bank CI, avec comme garantie le compte principal de la BNI Gestion et les deux sous comptes des Fonds Communs de Placement (FCP), signée par Madame le Directeur Général de la BNI Gestion, sans autorisation préalable du Conseil d’Administration.


L’Autorité de régulation le CREPMF avait elle, dénoncé cette cession, motifs pris de ce que la BNI Gestion étant l’associé unique de la société PERL INVEST SASU, exerçait indirectement la gestion non autorisée d’actif et l’a sommé d’y mette fin.


Pour se conformer à cette nouvelle injonction, le 18 Juillet 2017, la BNI Gestion avait cédé la totalité des actions et des actifs immobiliers de PERL INVEST SASU à la Société Ivoirienne de Dépôt de Douane SIDD, société à responsabilité unipersonnelle, avec pour gérant le Nommé Diawara Oumar, à la somme d’un milliard cinquante-neuf millions (1.059.000.000) de francs CFA.


Il ressort de notre enquête, que l’Agent Judiciaire du Trésor avait révélé que sans informer le conseil d’administration, Madame Fatoumata Konaré en même temps qu’elle signait l’acte de cession de la société PERL INVEST avec le transfert de ses passifs et actifs, a procédé également à la signature au profit de la BGFI Bank CI, d’une autorisation de remboursement permettant à celle-ci de se faire rembourser la dette de 15 milliards (15.000.000.000) de francs CFA de la société PERL INVEST par le débit des comptes de Fonds Communs de Placement de la BNI Gestion.


L’Agent Judiciaire du Trésor avait précisé que suite à la cession de PERL INVEST SASU à la SIDD, la BGFI Bank CI a débité effectivement les comptes donnés en garantie de la somme de quatorze milliards quatre cent quatre-vingt-cinq millions trente-trois mille cinq cent cinquante-et-un (14.485.033.551) francs CFA pour se rembourser le prêt consenti à PERL INVEST SASU.


L’Agent Judiciaire du Trésor avait soutenu par ailleurs, que selon ses investigations, les fonds des FCP n’avaient pas été utilisées entièrement à l’achat des terrains comme convenu.


Enfin, l’Agent Judiciaire du Trésor a déclaré que Madame Konaré épouse Sakandé Cissé, parmi les deux cadres de la BNI poursuivis, ayant cédé PERL INVEST au prix d’un milliard cinquante-neuf millions (1.059.000.000) de francs CFA alors qu’elle savait que PERL INVEST SASU avait un patrimoine immobilier acquis à quinze milliards (15.000.000.000) de francs CFA, a abusé des biens de la société BNI Gestion.


 

Selon la plaignante, ce montage financier et ces différentes cessions immobilières ont été effectuées en fraude des intérêts de BNI Gestion.


Une information judiciaire était ouverte à l’encontre de Diawara Oumar et autres pour les faits de présomptions graves de complicité d’abus de biens sociaux et de blanchiment de capitaux.


Plusieurs fois convoqué, il avait refusé de comparaitre sous couvert d’être un diplomate avant de s’enfuir. Après investigations, les enquêteurs découvriront qu’à défaut de son épouse, Oumar Diawara n’a jamais été diplomate. Il s'est toujours présenté comme commerçant ou directeur de société, comme en attestent plusieurs documents consultés lors de notre enquête.


Oumar Diawara jouira néanmoins de l'aide de la représentante de l'Union Africaine en Côte d'Ivoire, la congolaise Joséphine-Charlotte Mayuma Kala, qui n'hésitera pas à s'ingérer dans ce dossier, comme l'attestent des documents consultés.


Enfin, à titre conservatoire, le magistrat instructeur prenait le 05 décembre 2018, une ordonnance portant interdiction de toutes transactions immobilières sur les parcelles litigieuses à la requête de l’État de Côte d’Ivoire, représenté par l’Agent Judiciaire du Trésor (AJT).


Une bien sale affaire qui sera donc jugée jeudi à Abidjan.




Amy Touré


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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k
Ah ça donc le type a failli voler 14 milliards à l'Etat ! Eh ben ! Superbe investigation.
 
 il y a 2 ans     
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fmk
Et avec tout ça ce Oumar Diawara se fait passer pour une victime... Vous me direz rien n'étonne chez les escrocs... Il a vraiment failli réaliser le coup du siècle... Bravo à l'agent du Tresor et à la journaliste qui nous livre une superbe enquête.
 
 il y a 2 ans     
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SRIKABLA
Entre Adou Richard et ce Diawara Oumar; qui préférais-tu ???>>>
 
 il y a 2 ans
couly
Monsieur DIAWARA OUMAR est tout simplement un faussaire qui mérite d'être sanctionné très lourdement. La CEDEAO se basant sur ces actes, a estimé à tort que les juges avaient poursuivis DIAWARA OUMAR au mépris de son statut de Diplomate qu'il n'a pas en plus. Un vrai escroc.
 
 il y a 2 ans     
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nanita
Edifiant jusqu'à aller manipuler la cour de justice de la Cedeao qui, à coup sûr, découvrira ces élements. Etrange aussi l'ingérence de la représentante de l'UA en CI. Peut être finalement une association de malfaiteur congolais avec des malos de la BNI.
 
 il y a 2 ans     
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SRIKABLA
Drole de pays de la RCI,,,!!!, Un pays rempli de malfrats et mafieux, qui poursuit un autre malfrat n'appartenant pas á leur camp-Mafieux.
 
 il y a 2 ans     
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LICOUL2000
Soit la cour de la Cedeao n'avait pas tous les élements, soit un de ses juges a magouillé avec le type pour manger dans les 14 milliards. Affaire est doux dès. La Sakandé Cissé aussi est également une grande bandite.
 
 il y a 2 ans     
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Mesmin Konin
Apparement la cour de Justice de la Cedeao a une autre vue que la votre. Votre enquete semble se limiter aux documents produits a vous par les services de l administration Ivoirienne. Avez vous contacte les services de Mr Diawara? Les magistrats de la Cour de justice sont ils si peu informes ou peu instruits? Ne donnons nous pas l impression qu a chaque fois que l etat de Cote d Ivoire perd un proces a l exterieur, notre justice est mise a rude epreuve pour presenter une autre version au public Ivoirien ? On n a besoin de verite, on attend que vous nous publiez l arrete de la Cour de justice de la Cedeao
 
 il y a 2 ans     
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couly
euh vous n'avez pas suivi, la cour de la cedeao a jugé pour une affaire de droit de l'homme pas sur les faits financiers qu'on connait enfin grace à koaci.
 
 il y a 2 ans
Ziegler
Donc pour vous l'arrêt de la CEDEAO est la vérité et non une part de vérité ? A partir du moment où ce Mr a pu tromper l'UA pour se faire passer pour un diplomate afin de bénéficier d'une immunité vis à vis du tribunal de 1ere instance, pour moi ce Mr est un faussaire . Qu'il apporte les preuves du paiement des 15 milliards réclamés à l'état de RCI. Un malfrat, par des artifices dignes d'un prestidigitateur ( évidemment en complicité avec des sœurs et frères Ivoiriens) veut voler l'argent du contribuable oklm. Brzvo aux fonctionnaires de l'agence du Trésor.
 
 il y a 2 ans
Mesmin Konin
@Couly ta lecture doit etre partielle, de ce que j ai pu lire l etat de Cote d Ivoire se doit de lui payer la somme de 1,2 milliards et ce n etait en rien une affaire de droit human, qui plus etre l etat de Cote d Ivoire voulait d un reglement a l amiable. Vous etes vous demande pourquoi? Le monsieur a acquis Perl Invest suite aux declarations faites par BNI gestion. BNI gestion a fait du faux pas Mr Diawara.... Mr Diawara a depose plainte depuis des lustres aupres des tribunaux Ivoirien. Informez vous
 
 il y a 2 ans
Mesmin Konin
@Ziegler, demande simplement a Koaci de rendre l arret. Ils peuvent obtenir une copie. Des journaux d investigation ont obtenu une copie. Cette histoire ne date pas d aujourd hui. Les 1.2 milliards c est pour simplement dire que notre justice aura fait dans le dilatoire dans l affaire depuis le depart et qu il faut reparer le prejudice subi(par Mr Diawara) . La BNI a fait du faux, Koaci Parle de complicite sans situer la complicite des agents de la BNI. Informes toi, tu comprendras en quoi le monsieur est pleinement dans ses droits et dans l histoire notre justice se rend ridicule aux yeux du monde. Il y a tellement d incoherence dans l approche de notre justice... Il est dit que la justice Ivoirienne a commis des irregularites sciemment dans le seul but de fouler les droits de Mr Diawara et de le spolier de son bien d ou la necessite d en plus des 15 milliards de lui reverser 1,2 milliard pour dommage et interet. Comme le dit un celebre avatar , quel proces hors de nos frontieres ce gouvernement a t il gagne?
 
 il y a 2 ans
Ziegler
Tout simplement un véritable voyou qui a trompé tout le monde sauf l'agent judiciaire du trésor. Bravo à ce fonctionnaire qui a mis à nu le pot aux roses. Se faire passer pour un diplomate avec la complicité de l'UA ( alors qu'il ne l'est pas) ensuite essayer de voler 15 milliards à notre pays kdo avec la complicitéde certainsagents véreux de la BNI. Ayaweee, Adama on peut faire ça ?
 
 il y a 2 ans     
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Ziegler
Observez bien la pièce d'identité en copie. 1) 10 aout 2018, l'Agent judiciaire porte plainte contre le sieur Diawara. 2) 15 novembre 2018: il devient subitement, brusquement DIPLOMATE. 3) Pourquoi? Eh bien pour jouir de l'immunité de Diplomate pour échapper à notre justice. Un "marmailleur" international, ce Monsieur.
 
 il y a 2 ans     
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SRIKABLA
Le identités et autres documents administratifs se vendent en RCI....
 
 il y a 2 ans
BenMar87
On attend...
 
 il y a 2 ans     
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