Côte d'Ivoire : « Opération mains propres », Moussa Sanogo prévient : « Plus aucune entreprise publique ne peut rester plus de trois ans sans subir un audit »
Lors de son passage devant la commission des affaires économiques et financière de l’Assemblée nationale le mercredi 17 novembre pour la présentation du budget de son département, le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat a été interrogé sur l’efficacité du contrôle des entreprises publiques se référant aux audits en cours et suivis d’une vague de limogeages de certains Directeurs des Sociétés d’Etat pour « mal Gouvernance ».
Moussa Sanogo a assuré devant les élus de la Nation que désormais aucune entreprise publique ne pourra rester plus de trois ans sans subir un audit.
Il a indiqué que les contrôles se font tout le temps et expliqué que le dispositif de contrôle des entreprises publiques repose sur des piliers dont un contrat de performance qui lie l’Etat aux entreprises publiques et à travers lequel les objectifs à atteindre sont fixés et l’obligation de reporting de déposition de leur situation financière tous les trois mois.
« Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, plus aucune entreprise publique ne peut rester plus de trois ans sans subir un audit et on peut rapprocher les délais lorsqu’on constate des déficits consécutifs ou qu’on a des informations sur des évolutions inappropriées », explique Moussa Sanogo.
Alors qu'on découvre qu'un des limogés a créé une SCI en France, dans les beaux quartiers de Paris, alors qu'il était en fonction (affaire Euloge Soro-Kipeya, ndlr), l'ancien de la BCEAO a également indiqué que les contrôles se font tout le temps et expliqué que le dispositif de contrôle des entreprises publiques repose sur des piliers dont un contrat de performance qui lie l’Etat aux entreprises publiques et à travers lequel les objectifs à atteindre sont fixés et l’obligation de reporting de déposition de leur situation financière tous les trois mois.
Moussa Sanogo a ajouté que le compte rendu de ces missions est fait au conseil des ministres, la dernière communication en date sur les constats et recommandations sur les audits réalisés en 2019 à l’Anader, la Poste de Côte d’Ivoire, la Sotra, la SNDI, l’AIGF, etc.
« Bientôt, nous allons faire passer ceux concernant les résultats pour 2020 », a précisé le ministre, soulignant que toutes les entreprises ne peuvent pas être contrôlées en même temps. Il a également évoqué le mode de supervision de l’entreprise publique qui passe par les conseils d’administration, « qui ont aujourd’hui l’obligation d’être assistés par un comité d’éthique. ».
Donatien Kautcha, Abidjan
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