Côte d'Ivoire : L'inspecteur de l'enseignement secondaire interpelle les chefs d'établissement sur les dérives des cours de renforcement
Dans des établissements publics et privés, des cours de renforcement ont été institués au primaire comme au secondaire et sont payants.
Chaque enfant doit payer de l'argent à l'instituteur ou au professeur avant de prendre part à ces cours. Ces sommes varient entre 200 et 500 FCFA en fonction des établissements.
Les élèves qui sont assidus à ces cours de renforcement qui en réalité ne sont pas obligatoires sont plus favorisés que leurs camarades qui les boudent faute de moyens financiers.
Parce que lors des compositions, ce sont les exercices traités et corrigés pendant les cours de renforcement qui sont proposés à toute la classe. Naturellement, les élèves qui font les cours de renforcement sont avantagés au détriment de leurs camarades qui les "sèchent".
Cette pratique a pris de plus en plus de l'ampleur dans les établissements privés et publics.
Le Chef d'Antenne de la Pédagogie et de la Formation Continue sise au Plateau, après des enquêtes sur les cours de renforcement dans les écoles de la DRENA Abidjan 1, interpelle mesdames et messieurs les Encadreurs Pédagogiques, mesdames et messieurs les Chefs d'établissements à la résolution de ce phénomène dans l'intérêt de l'école et des élèves.
"Mesdames /Messieurs, il revient à Madame le Ministre de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation que des enseignants obligent implicitement les parents d'élèves à payer des frais de « cours de renforcement ». Pour le fait, nous remarquons que dans certains de nos lycées et collèges, les devoirs et interrogations donnés en classe sont les exercices vus et corrigés pendants ces cours de renforcement. Je sais pouvoir compter sur votre diligence et votre sens de l'équité quant à la résolution de ce phénomène dans l'intérêt de l'école et de nos élèves", précise une note signée de Ekanza Amlan Yvonne, Inspecteur de l'Enseignement Secondaire.
Par ailleurs, selon d'autres informations en notre possession. Ces pratiques sont très fréquentes dans les écoles privées et il est également exigé aux parents d'élèves de payer la somme de 1500 FCFA comme frais de composition aux enfants du primaire avant la composition.
Malgré la suppression des frais annexes par les autorités ivoiriennes, on constate qu'ils ont la peau dure.
Wassimagnon
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C'est du "broutage"(arnaque). "On broute" d'une maniere déguisée dans pratiquement tous les secteurs d'activité en RCI.
C'est une escroquerie morale et financière organisée par les enseignants et les chefs d'établissements. Tout ça fait désordre et ce n'est pas sérieux. Ces soi-disant cours commencent au même moment que les cours proprement dit. Personne n'a obligés personne à enseigner. Arrêtez çà.
Dans un établissement de 500 élèves, on prend par mois 1000 x 500 c'est bon. Jusqu'à la fin de l'année on a soutiré 6 000 000 aux parents, sur la route on prend 500 par jour x 800 woros dans la ville c'est bon...la vie est facile...société de bon à rien.
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