Gilbert Kafana Koné et des cadres de l'UGN ce jeudi à Abidjan (ph KOACI)

Le ministre Gilbert Kafana Koné Président du Comité de pilotage de l'Union fraternelle des cadres et élus du Grand Nord (UGN) de Côte d'Ivoire était face à la presse aujourd'hui pour annoncer l'organisation de l'Assemblée générale constitutive de cette Union.

L'UGN organise les 12 et 13 novembre prochains à Korhogo, son assemblée générale constitutive. Les réflexions et les travaux pour cette assemblée générale ont débuté depuis plusieurs mois.

À l'entame de son propos, le conférencier a eu une pensée pieuse pour feu Amadou Gon Coulibaly, ancien Premier ministre et lui a rendu un hommage appuyé pour avoir inspiré cette initiative en posant les premiers jalons de l'UGN.

Selon le ministre, les contingences de l'actualité socio-politique combinées à la disparition des Premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko ont amené à différer les échéances.

« Donc aujourd'hui, nous sommes prêts. Une dizaine de commissions ont été mises sur pied et elles ont réfléchi à l'organisation pratique de l'AG, placée sous le thème de l'intégration et du développement. Les cadres et élus du Grand- Nord, dans leur majorité, se retrouveront à Korhogo pour la mise en place de l'UGN », a précisé, le Président du comité de pilotage.

Les grandes étapes de la création de l'Union sont la conférence publique qui aura lieu sur le thème : « Grand Nord de Côte d'Ivoire, zone d'intégration et de peuplement ancien », le 12 novembre.

«Ensuite, nous procéderons à l'approbation des textes fondateurs de l'Union, les statuts et le règlement intérieur. Nous ébaucherons de grands axes stratégiques de la politique générale de l'union pour le développement de nos régions », a ajouté, le maire de Yopougon, homme lige du Président Ouattara.

L'Assemblée générale constitutive verra aussi la désignation des organes dirigeants. Le ministre a ensuite lancé un appel à candidature public et a mentionné qu'un comité de onze sages, issu de chacune des onze régions du pays, assurera le patronage et la présidence de l'AG.

Selon lui, c'est à ce comité que reviendra la responsabilité de proposer à l'AG un nom consensuel de celui ou celle qui présidera à la destinée de l'Union.

L'adhésion à l'Union est libre. Comme toute organisation de la société civile, elle s'organise par les cotisations de ses membres.

Kafana Koné a rassuré ceux qui donnent le sentiment d'avoir peur que l'Union, vient pour rassembler et pas pour diviser et elle est créée pour construire et pas pour détruire.

« La création de l'Union du Grand Nord ne devrait donc déranger personne. Depuis quelque temps, les réseaux sociaux et certains journalistes versent dans la manipulation et les procès d'intention. Le comité d'organisation que je dirige dénonce ces manœuvres et voudrait appeler l'ensemble des cadres et élus du Grand Nord à la mobilisation. Nous avons pris la résolution de nous organiser pour nous mettre à la disposition du développement de nos régions et de nos parents. Dans toutes les régions de Côte d'Ivoire, les regroupements se font. Toutes les associations, unions, mutuelles de développement, ont leur rôle à jouer dans l'accompagnement des politiques gouvernementales et étatiques », a-t-il déclaré.

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« Nos populations ont besoin de nous. Nos régions ont besoin que nous nous investissions pour adresser dans la cohésion, la solidarité et la fraternité, les problématiques environnementales, économiques, sociales, culturelles, éducatives et sportives », a insisté le ministre.

L'UGN, selon les statuts qui seront proposés à l'Assemblée générale, est une association apolitique. Elle regroupe tous les cadres et élus, de tous les bords, des 11 régions du Grand nord. La sphère géographique se définit par le fait des liens historiques, géographiques et culturels que partagent ces 11 régions regroupées sur quatre districts.

Le Président du comité de pilotage est convaincu que l'UGN aura sa place sur l'échiquier national afin de contribuer à rassembler les fils et filles du Nord et principalement les cadres et les élus pour répondre à la nécessité de l'avènement d'une Côte d'Ivoire plus solidaire et plus fraternelle, comme l'ambitionne le chef de l'État, Alassane Ouattara.

Il a enfin salué les efforts faits par le chef de l'Etat et le gouvernement pour le développement des régions du grand nord et reconnaît que l'Etat ne peut pas tout faire à lui tout seul (les initiatives individuelles ou collectives dans nos villages, dans départements et sous-préfectures sont légion : dispensaires salles de classe...).

Pour cette raison, celui qui apparait comme l'un des derniers confidents d'Alassane Ouattara, encourage les rassemblements afin d'encadrer la base, de propulser les politiques de développement et sensibiliser les populations sur la nécessité du vivre ensemble.

Wassimagnon